Le FLN et le RND ont raflé les sièges à Mostaganem, un score jamais égalé dans l'histoire des élections, du fait que ces deux partis ont remporté 9 sièges, dont six pour le FLN et trois pur le RND, si comme toute la population de Mostaganem est de tendance (FLN-RND), et qu'il n'y a ni islamistes ni indépendants. FAIR PLAY, pour FAIR PLAY on les félicite quand même, seulement qui va nettoyer nos murs de cette saloperie d'affichage sauvage ..! Pour ce qui est des autres candidats vaincus, il est vrai qu'ils sont toujours sous le choc, aussi les deux partis au pouvoir (FLN-RND), doivent prouver aux Mostaganémois qu'ils sont toujours populaires et qu'ils peuvent mobiliser leur base électorale pour un volontariat de nettoyage des murs. Sous réserve bien sur, qu'ils n'utilisent pas les travailleurs des communes. Pourront-ils nous faire ce cadeau, ou bien sont-ils incapables de rassembler une dizaine de volontaires par commune..?! Raison de plus pour leur demander de s'y coller dès maintenant, car à Mostaganem, l'affichage sauvage des partis politiques, tous bords confondus, n'a pas été freiné et tous les édifices publics et autres ont été saturés. Depuis le commencement de la campagne électorale la règle en matière d'affichage n'a pas été respectée, et comme à chaque fois de toute manière, on a vu fleurir des affiches des candidats partout le long des routes, sur les piliers des ponts, sur des poteaux et coffrets électriques, sur des panneaux de signalisation et autre lieux, pour leur promotion. Un affichage sauvage au mépris de la législation d'où la Pollution visuelle, le Gaspillage de papier et surtout après la fin des élections le coût du nettoyage qui suivra alors que des immeubles et édifices publics viennent d'être peints, autant de raisons qui font bondir. A ce propos, pourquoi ne pas taxer les partis politiques à qui profitent ces affichages ou les faire payer pour nettoyer leur saleté maintenant que la campagne est terminée? On a affiché dans le désordre, laissant les endroits réservés à cet effet salissant tous les coins et recoins des quartiers et cités, Au centre ville c'est la folie qui s'est emparée des candidats, affichant n'importe comment et n' importe où alors que l'on a dépensé de l'argent en ravalement et en peinture pour les immeubles. Ce qui est curieux c'est que l'on trouve d'ailleurs encore, dans certaines villes et villages, des affiches qui ont plus de 10 ans ou peut être plus, que personne n'a jamais enlevé, pas même la pluie ni le vent... De l'argent jeté par les fenêtres ajouté à cela le mutisme des autorités concernées, qui à ce jour n'ont pas réagi à cet affichage sauvage sur des immeubles fraichement peint. Autre fait c'est que l'affichage va continuer avec les élections de l'APW et de l'APC dont les préparatifs ont déjà commencées. Ces candidats, n'ont pensé qu'à la victoire et se sont acharnés sur les édifices par un affichage sauvage sans précédent qui a enlaidi, le paysage, nos immeubles, le patrimoine financier et administratif de l'Etat, de la Ville, ainsi que les bâtiments et propriétés privées à qui on n'a pas demandé l'autorisation d'apposer des affiches sur leurs biens et immeubles. A l'ère d'Internet et de la communication, il est important de ne plus tolérer l'affichage sauvage, surtout avec les moyens de communication qui ont évolué, je crois que nous pouvons demander à ces partis et candidats indépendants, de se mettre au diapason de la communication moderne. Il y a donc toute une palette de raisons qui font qu'aujourd'hui nous devons être moins tolérants envers ceux qui se fichent éperdument des lieux qu'ils salissent et des déprédations qu'ils commettent. Du côté des partis, le sujet est parfois difficile à aborder, presque tabou. D'autres l'affirment clairement par leurs avis inconcevables et nous déclarent tout de go: « La campagne se joue aussi sur les murs, et l'on se fiche des règles mais on ne se prive pas de recouvrir les affiches de certains adversaires. Les campagnes d'affichage sont aussi un terrain d'affrontement en termes d'affiches et de pots de colle ». En période d'élections, l'ambiance est toujours tendue et fruit des rivalités voire un simple plaisir surtout dans les endroits stratégiques, les ronds-points, le long du périphérique ou des routes nationales comme quoi tous les coups sont permis l'essentiel, c'est de faire ce que l'on veut sans que l'on ne soit inquiété, cependant la question est qui va payer pour enlever ces saloperies qui dénaturent l'esthétique de la ville. Quant à l'autre question, et qui brule toutes les lèvres est que cette ville martyre est vouée à subir le courroux des mauvais gestionnaires et l'humiliation et il y a lieu de croire que oui.».