Préparation - A quelques encablures du match Mali-Algérie, Halilhodzic ne néglige aucun aspect pour préparer ses troupes. Le sélectionneur algérien, Vahid Halilhodzic, s'active désormais à préparer ses troupes pour le match-affiche, dimanche prochain face au Mali, à Ouagadougou. Il ne veut négliger aucun détail et compte mettre en place une équipe combative pour ne pas revenir bredouilles de ce périple. Comme premier point, le technicien bosnien s'est mis à décortiquer le jeu des protégés de Diallo. Chose qu'il a faite en fonction des rapports reçus de la part du manager général, Abdelhafid Tasfaout, ainsi que de Toufik Kourichi, membre de la DTN, dépêché pour superviser le match de dimanche au stade de l'Amitié de Kouhounou. Il a pu se procurer, en outre, quelques CD de matchs disputés par les camarades de l'Usmiste Maiga, et a, ainsi donc, tous les atouts de son côté pour atteindre son objectif. Selon des indiscrétions, il veut profiter de la lenteur de l'arrière garde malienne, notamment sur les deux flancs, dans l'optique de trouver la faille d'emblée, profitant de la vitesse de percussion de Kadir, Boudebouz et Feghouli. D'ailleurs, et durant les derniers galops d'entraînement, le Bosnien a axé son travail sur ce point, justement, mais aussi sur la pointe de l'attaque, pour que Djebbour, Soudani ou même Slimani, puissent transformer les balles, parvenant des côtés, en but. Et même s'il a noté les points faibles des Maliens, Halilhodzic a noté ceux qui constituent leur force. Parmi eux se trouve la composante de la zone médiane, menée par le Barcelonais et capitaine, Seydou Keita, ainsi que l'ancien mouloudéen, Idrissa Diakité. Leur point fort demeure la vitesse de récupération et de relance de la balle. La tâche de réduire leur danger à néant sera confiée, sans l'ombre d'un doute, au duo Lacen – Guedioura. Les deux joueurs, qui affichent une parfaite entente depuis l'arrivée du Bosnien, auront, donc, un rôle primordial. Suivant le schéma tactique de coach Vahid, les deux éléments en question seront épaulés dans leur tâche par le duo de l'axe défensif, qui jouera avancé d'un cran, ainsi que les demi-offensifs, appelés à se replier en cas de défense. Outre le volet technico-tactique, le premier responsable des Verts se penche sur l'aspect psychologique. Il appréhende au plus haut degré un excès de zèle de ses capés, après leur écrasante victoire face au Rwanda, ce qui serait lourd de conséquences. Il sait pertinemment que rien ne va chez le prochain adversaire, depuis le départ d'Alain Giresse, mais refuse de se mettre dans la peau d'un favori. «Un match ne se gagne pas avant d'être joué», répète-t-il souvent à ses joueurs. Le voyage Les Verts dès jeudi à Ouagadougou Alors qu'il était prévu pour vendredi, le départ de la sélection algérienne vers Ouagadougou a été avancé d'une journée. Comme à l'accoutumée, le voyage se fera à bord d'un avion spécial d'Air Algérie, alors que le retour est prévu après le match. Le manager général, Abdelhafid Tasfaout, a tout préparé concernant le séjour des verts au Burkina-Faso, estimant que rien n'a été laissé au hasard. Le désaccord Serrar veut placer Djabou à l'EST L'international algérien de l'ESS, Abdelmoumen Djabou, est en route pour rejoindre les Tunisiens de l'EST. Hier, le premier responsable sétifien, Abdelhakim Serrar, l'a confirmé dans une déclaration accordée à la Radio locale, Shems FM. «En dehors de l'Algérie, Djabou ne jouera que pour l'ES Tunis, malgré plusieurs offres émanant d'Europe», a-t-il déclaré. Il ajoutera que les relations privilégiées entre lui et son homologue Hamdi Meddeb, pourraient accélérer la transaction. De là, le dirigeant sétifien est allé contre le vœu du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, voire même du joueur. En effet, le technicien bosnien, et dans ses différentes sorties médiatiques, avait conseillé Djabou d'aller tenter sa chance en Europe, pour s'épanouir et donner d'autres élans à sa carrière. «Il n'apprendra rien s'il reste en Algérie. Il doit aller en Europe pour évoluer et devenir le patron de la sélection nationale», avait-il déclaré récemment. Même en ce qui concerne le joueur, Djabou avait avoué à la radio nationale son désir de joueur en Europe en indiquant : «J'ai reçu une offre de Monaco, et personnellement, je veux jouer en France. Pour cela, je dirai que cette offre est très intéressante pour moi». Jusqu'à l'heure actuelle, les clés de cette transaction sont entre les mains de Serrar, lequel devra l'officialiser dans les toutes prochaines heures. La déception Diallo dans le collimateur Le sélectionneur de l'équipe malienne de football, Amadou Pathé Diallo, a été fortement critiqué au lendemain de la défaite face au Bénin (1-0) à Cotonou. «Des critiques fusent déjà après cette défaite qui fait suite au départ controversé de Alain Giresse», écrit le quotidien le Journal du Mali, qui souligne que les «Aigles» rappellent qu'il s'agit d'une défaite historique. Le même organe a mentionné la prestation en demi-teinte du milieu offensif du FC Barcelone, Seydou Keita : «Une fois n'est pas coutume, le contrôle manqué de Keita profite à Razak Otomoyossi, qui envoie du pied droit la balle au fond du but malien», précisant, en outre, que le départ de Giresse «n'a pas été sans conséquence sur le moral des joueurs». Samba Diakité, Cédric Kanté et samba Sow étaient les grands absents contre le Bénin. Si le premier avait signifié son indignation par rapport au départ du sélectionneur Alain Giresse, les deux autres n'ont pas daigné répondre aux sollicitations de la FMF. Le site internet Malikounda, a affirmé que Diallo a mal démarré avec la sélection. Déjà, il a enregistré deux défaites. D'abord, face à la Côte d'Ivoire en amical puis face au Bénin. Diallo est appelé à trouver la formule magique, dimanche face à l'Algérie, au risque de perdre son poste de sélectionneur. Le transfert Boudebouz souhaite rester en France Invité de Luis Attaque sur RMC hier lundi, Ryad Boudebouz, actuellement retenu avec la sélection algérienne avec qui il a battu le Rwanda (4-0), a évoqué son avenir qui s'écrira ailleurs qu'à Sochaux. «Le président (Alexandre Lacombe, ndlr) m'a dit que s'il y avait une offre je pouvais partir, a-t-il déclaré. Pour l'instant, il n'y a pas d'offre. Si c'est un bon club, je partirai. Lille ? Oui. Marseille ? C'est un club où j'aimerais jouer. Pour l'instant, j'aimerais bien rester en France, mais si je n'ai pas de possibilité et que je dois partir, je le ferai». EN U17 La Coupe arabe, un objectif intermédiaire La Coupe arabe des nations, prévue à Hammam Sousse (Tunisie) du 2 au 16 juillet, servira de préparation grandeur nature pour l'EN U17, drivée par Abdelkader Soltani. Elle constituera «un objectif intermédiaire» pour le sélectionneur national, comme il l'a confié à l'APS : «Cette compétition est un objectif intermédiaire pour nous, en vue de la CAN-2013, dont nous visons la qualification pour la phase finale», a expliqué Soltani. Avec comme concurrents le Maroc, le Koweït et le Yémen, l'Algérie évoluera dans le Groupe C. Evoquant ses adversaires, il dira : «C'est un groupe assez difficile, avec la présence notamment du Maroc qui nous a déjà battus lors de la dernière coupe de l'UANF. En outre, il ne faut surtout pas sous-estimer le Koweït et le Yémen, qui sont des adversaires difficiles à manier». Sans annoncer d'objectif clair, Soltani affirme que son équipe ira pour montrer le meilleur visage possible : «Notre but est de réaliser le meilleur résultat possible en Tunisie, démontrer que le joueur algérien, local notamment, a du potentiel. Je refuse de parler de titre, nous allons essayer de gérer match par match et éviter de mettre trop de pression sur le dos des joueurs».