Depuis jeudi dernier, cinquantenaire de l'indépendance nationale, la capitale du Djurdjura s'est mise aux couleurs africaines avec le lancement de la 7e édition du Festival arabo-africain de la danse folklorique. Ce Festival qui gagne en notoriété et en maturité connaît la participation de 14 troupes étrangères et 11 troupes nationales dont trois troupes de la wilaya de Tizi Ouzou. Il se poursuivra jusqu'au 10 juillet. Il est à relever aussi que les spectacles sont ventilés sur les 21 daïras de la wilaya et cette édition connaît aussi une importante animation artistique puisque environ 150 chanteurs étaient programmés pour se produire à travers différent sites dont des noms très connus de la chanson, Akli Yahiatène et Chaba Zahouania et le groupe Les Abranis qui ont ouvert le bal jeudi dernier en nocturne. D'autres noms sont attendus, comme Lounis Aït Menguellet, les nouvelles stars montantes de la chanson kabyle comme lai Amrane, Zayen qui a hypnotisé avec ses ballades le public au niveau du centre de jeunes de la ville côtière de Tigzirt. Cependant nombreux sont ceux qui regrettent de ne pas pouvoir assister aux spectacles. «Nous aurions aimé assister au plus grand nombre de spectacles possible et voir toutes ces aquarelles dansantes nous emmener dans un autre monde ne serait-ce que pour oublier le quotidien qui nous écrase, mais, la programmation en nocturne ne nous permet pas de le faire. C'est bien dommage», regrette Kahina. Dalila I.