Atout - Afin d'avoir une meilleure idée sur l'adversaire des Verts, le sélectionneur national a choisi le membre de la DTN, Toufik Korichi, pour superviser l'équipe libyenne. Cette dernière se trouve actuellement en stage en Tunisie. C'est dans la discrétion la plus totale que Vahid Halilhodzic et le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, se sont réunis la semaine dernière avec Toufik Korichi, membre de la direction technique nationale, pour décider de son envoi en Tunisie afin de superviser le prochain adversaire des Verts, la Libye qui se prépare dans ce pays avant de rallier le Maroc, lieu de la rencontre face à l'Algérie. Et c'est vendredi que Korichi a pris la direction de la Tunisie, et plus précisément au centre d'Aïn Draham où la Libye jouera ce soir contre le Soudan en amical avant de croiser la route du club de Hammam Lif ce jeudi. Ainsi, après la petite polémique autour du match Mali - Algérie où une certaine partie a voulu enfoncer Korichi, le patron des Verts a préféré encore une fois faire confiance au membre de la DTN qui, rappelons-le, avait fait le déplacement du Bénin pour ramener plein de notes sur le Mali, en prévision du match de juin dernier à Ouagadougou. Halilhodzic s'est dit d'ailleurs satisfait du travail de Korichi et que les raisons de la défaite se situaient ailleurs. Profitant de la conférence d'hier, le coach national a précisé que les leçons de la défaite face au Mali ont été tirées et que le tir sera rectifié lors du prochain derby maghrébin contre la Libye dont il se méfie. «Je ferai en sorte de mettre en place une stratégie convenable car l'équipe nationale doit faire des efforts pour être plus compétitive à l'extérieur», dira-t-il. Quant à la Libye, Halilhodzic n'a cessé de prévenir tout le monde : «Cette équipe est redoutable. Elle a battu le Cameroun, le Sénégal et a accroché le champion d'Afrique en titre, la Zambie, et aussi le Togo. Cela démontre que c'est un adversaire très costaud qui va nous poser d'énormes problèmes. Car en plus de ses qualités, cette équipe libyenne affiche beaucoup de combativité et de la provocation dans son jeu». C'est dire la méfiance qui anime coach Vahid qui ira jusqu'à dire que s'il n'a pas les joueurs qu'il faut, il ne jouera pas la victoire et se contentera d'un match nul. Ce qui va à l'encontre de sa propre philosophie. Comme quoi, la défaite contre le Mali a laissé des traces et a ramené le sélectionneur national à plus de réalisme, par rapport à l'effectif qu'il a entre les mains.