Le directeur de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion a indiqué à la veille de cette nouvelle session professionnelle que les établissements pénitentiaires comptent réhabiliter les détenus à travers l'éducation et la formation, car, de l'avis de Mokhtar Félioune, «c'est l'oisiveté qui pousse le détenu à s'intéresser au crime lorsqu'il est confronté à des criminels à l'intérieur de la prison». «Les résultats encourageants engendrés par l'enseignement dispensé aux détenus ont été essentiellement à l'origine du recul de la criminalité, comme en témoignent les statistiques qui confirment que les détenus qui ont obtenu des diplômes d'enseignement et de formation pendant leur incarcération ne sont pas des récidivistes après leur libération», affirme-t-il. Les chiffres de M. Félioune font notamment référence aux 3 000 détenues ayant décroché avec brio leur diplôme de formation professionnelle et aux 2 200 prisonniers qui ont réussi au BEM, ainsi qu'aux 784 ayant obtenu leur baccalauréat. Le plan de réinsertion adopté par la direction pénitentiaire a «prouvé son efficacité dans la rééducation des citoyens ayant commis par le passé des crimes contre la société», assure le premier responsable de ce département.