Programme - Belkacem Mellah, à la tête du secrétariat d'Etat chargé de la jeunesse, nouvellement installé par le gouvernement de Sellal, a souligné, lors de ses différentes sorties, que la gestion et les structures de la jeunesse seront réorganisées. Rappelant l'importance et le rôle de sa nouvelle institution créée au profit de la jeunesse, le secrétaire d'Etat avec qui nous nous sommes entretenus, se félicite de l'implication intersectorielle aussi bien de plusieurs ministères, que celle du mouvement associatif. Il a mis l'accent sur la formation des cadres en charge des structures de la jeunesse qui seront, désormais, rationnellement exploitées. Des structures qui seront à l'écoute des jeunes et de la gent féminine afin de répondre à leurs besoins par des services de proximité. «Outre le rôle de loisirs, de détente et de formation, ces structures devraient également être des lieux d'éducation à l'esprit de la citoyenneté et de civisme, loin de toute violence, quel que soit son type, notamment la violence verbale, ainsi que de la lutte contre les fléaux sociaux», nous a précisé Belkacem Mellah. 9 ministères se sont engagés à contribuer et à concrétiser cet objectif à travers la commission intersectorielle récemment installée et chargée de la mise en œuvre de la politique nationale au profit de la jeunesse et la prise en charge de ses préoccupations. La commission compte, selon son président Belkacem Mellah, des représentants des ministères de l'Education nationale, de la Solidarité nationale, du Tourisme, de la Formation professionnelle, de l'Emploi, de la Communication, de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur, et évidemment de la Jeunesse et des Sports. Les enfants et les jeunes de la communauté algérienne, installée à l'étranger, bénéficieront des mêmes avantages que les locaux. Et ce, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et le secrétariat d'Etat chargé de la Communauté installée à l'étranger. Interrogés peu avant les dernières élections locales, beaucoup de jeunes nous ont affirmé qu'ils refusent de servir de tremplin pour les différents rendez-vous électoraux. Ils estiment qu'il est du devoir des pouvoirs publics de prendre leurs préoccupations en charge sans que cela soit en rapport avec une quelconque élection. La quasi-totalité des candidats, toutes tendances confondues, avait tablé sur le jeune et la femme. «Mais les futurs responsables doivent être suivis pour la concrétisation effective et réelle, de leurs promesses, leurs discours, leurs programmes avancés lors de leurs campagnes électorales. Au cas échéant, ils devraient être déchus de leurs fonctions avec le retrait de confiance», nous dit un jeune licencié au chômage, ayant refusé la proposition d'un parti pour se porter candidat à Alger. S'adressant au secrétaire d'Etat chargé de la jeunesse, il conclut : «On compte beaucoup sur vous Monsieur Mellah.»