Des lycéens des différents établissements de la ville de Tizi Ouzou et des étudiants de la faculté des sciences humaines, département des sciences de la communication et de l'information qui étudient dans la spécialité communication et relations publiques, à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, département qu'abrite le pôle de Tamda, sont en grève depuis la fin de la semaine dernière et rien ne permet d'entrevoir une quelconque sortie de «crise». Chez les premiers, la colère est allée crescendo. Ce matin encore, les lycéens, qui ont déjà organisé une marche mercredi dernier, à travers les principales artères de la ville de la capitale du Djurdjura ont de nouveau déserté les bancs des classes. La raison ? Ils réclament principalement l'allégement des programmes qu'ils jugent trop surchargés. Cette grève risque de s'étendre et de gagner l'ensemble des établissements du secondaire au niveau de toute la wilaya. La raison ? Ils réclament principalement l'allégement des programmes qu'ils jugent trop surchargés. Cette grève risque de se propager et de gagner l'ensemble des établissements du secondaire au niveau de toute la wilaya. A Tigzirt, le lycée Bessalah a déjà rejoint le mouvement. Quant aux étudiants, ils ont carrément procédé à la fermeture de leur département ce lundi matin. Un dialogue de sourds s'est instauré entre ces derniers et l'administration. Depuis décembre dernier, un bras de fer oppose les étudiants à l'administration en raison de l'accès au mastère qui est la principale revendication des protestataires. Outre le droit d'avoir «accès au mastère sans conditions», les étudiants réclament une «bibliothèque, la pratique de quelques théories sur le terrain telle la communication dans l'entreprise, et l'amélioration de la qualité de la restauration».