Phénomène - Signe du changement évident de cycle dans notre planète : les nouvelles mœurs nées dans les sociétés pourtant à l'avant-garde du progrès. Nous assistons depuis quelques années en effet à la disparition de nombreux tabous qui ont fini par sauter grâce à une liberté permissive et liberticide à la fois. Prenons l'exemple de l'homosexualité. Jusque-là cette déviance était vécue par ceux qui en étaient atteints comme une maladie honteuse qu'il fallait, coûte que coûte, cacher aux parents et à l'entourage. La pesanteur et les pressions environnantes étaient telles que l'homo était carrément marginalisé en société, fui comme la peste et souvent raillé dans son milieu professionnel. Isolés et considérés comme des êtres indignes, des sous-hommes incapables d'avoir la moindre réaction de mâle, les homos en France et en Allemagne ont réagi et se sont regroupés en associations, ils ont ouvert leurs propres bars, leurs propres salons, leurs propres boîtes de nuit et même leurs propres revues. Des personnalités politiques, scientifiques et culturelles de premier plan avouent, au fil des entretiens et des interviews à la radio, leur homosexualité, des ministres même. Conscients d'être une force et de compter sur l'échiquier politique, des homos sortent alors dans la rue sans peur des sarcasmes, manifestent à grand bruit, bloquent la circulation et exigent de l'Etat le droit de se marier et de vivre en couple, d'élever des enfants et de bénéficier des mêmes avantages que des couples ordinaires en matière d'allocations familiales. Les lesbiennes, de leur côté, refusent de faire tapis et exigent les mêmes droits et les mêmes avantages. Aussi incroyable que cela puisse paraître, des pays comme l'Espagne, profondément catholique, officialisent le mariage entre homo et cèdent sous la pression de la rue. Mieux, les lesbiennes sont à la veille d'obtenir le droit de se faire inséminer et de porter des enfants le plus légalement du monde. Autre signe de la dépravation des mœurs en Europe comme aux Etats-Unis : l'émergence très discrète d'un phénomène appelé certainement à prendre de l'ampleur dans les années à venir. La bigamie, mais une bigamie inverse dont on trouvera sûrement le nom un jour. Une femme qui vit avec deux hommes, deux maris l'un légal et l'autre non et tous les deux se connaissent et partagent sous le même toit la même situation. Autre signe d'un temps qui n'augure rien de bon, le trafic d'organes humains. Généralement à partir de corps d'enfants enlevés. Un phénomène qui n'épargne ni les pays musulmans ni les pays occidentaux.