Divorce - Le match disputé samedi dans la soirée face au MCA, ponctué par une sévère défaite (3-1), a été fatal à l'ancien sélectionneur national et entraîneur de la JSK, Nasser Sandjak. En effet, la direction de la JSK lui a signifié sa fin de mission, hier dans la soirée. Sandjak vient d'être, ainsi, limogé par la direction du club au lendemain de la défaite face au MCA. La décision de se séparer des services de l'ex-entraîneur de Noisy-le-Sec a été prise la veille du clasico ayant mis aux prises la JSK avec le MCA. Le président Mohand-Chérif Hannnachi n'attendait que le résultat de cette rencontre pour mettre à exécution la décision de démettre Sandjak de ses fonctions. L'ex-entraîneur national, qui souhaitait aller jusqu'au bout de son contrat, soit au mois de juin prochain, voire renouveler son engagement avec les Canaris pour la saison prochaine, n'aura pas lieu. Son président, avec lequel il n'est pas du tout en odeur de sainteté, a décidé de passer à l'action. C'est Yazid Yarichene, qui a été chargé par la direction d'annoncer à l'ex-sélectionneur national son limogeage pour insuffisance de résultats. Les deux hommes ont eu un tête-à-tête afin de trouver un compromis pour un divorce à l'amiable. Sandjak a été rassuré, par son interlocuteur, quant à la perception de son argent. Sandjak, qui savait qu'il était menacé, mais qui a fait comme si de rien n'était en raison d'un solide contrat qui lui garantissait ses droits, ne s'attendait pas une telle sortie, notamment les raisons évoquées par ses responsables pour justifier son limogeage, à savoir insuffisance de résultats techniques. Une donne qui ne tient pas la route, sachant qu'avant l'arrivée de Sandjak, la JSK se trouvait dans une situation catastrophique, occupant une place dans le bas du tableau. Une position qui n'a pas été sans soulever l'ire des fans du club qui sont montés au créneau. Aussi, afin de calmer les esprits, sachant l'estime que les supporters vouent à Sandjak, la direction, à sa tête Hannachi, a tout fait pour lui faire appel et lui confier la barre technique. Ce dernier, qui a réussi à redresser la barre, était devenu ensuite un véritable casse-tête chinois pour le président et certains de ses collaborateurs, contraints de se soumettre à ses exigences, notamment en ce qui concerne le volet disciplinaire, pour lequel l'ex-coach de Noisy-le-Sec ne badine pas, en témoignent le cas de Maïza et surtout celui de Belakhdar dont le feuilleton n'a toujours pas connu son épilogue. C'est dire que les raisons avancées pour justifier le divorce avec Sandjak ne tiennent pas la route. Selon de nombreux observateurs, la raison qui a poussé les dirigeants à se séparer de l'entraîneur, qui restait avant le revers subi face au MCA, sur une belle série de sept matches sans défaite, ne peut être qu'un différend relationnel entre le président et son entraîneur. Par ailleurs, on a appris que la direction de la JSK a chargé Rezki Amrouche d'assurer l'intérim de la barre technique jusqu'à la fin de la saison.