Carence - En matière d'alimentation en eau potable, Yakourène souffre de pénuries récurrentes. Le réseau routier est également en souffrance. Il est question aujourd'hui, selon les propos du premier magistrat de la commune, d'ouvrir des pistes agricoles au niveau des villages et de réhabiliter celles déjà existantes, et ce afin de valoriser le foncier de la localité et promouvoir le secteur agricole pourvoyeur de richesses et de postes d'emplois et de contenir par là même le problème de l'exode rural. Dans cette même optique, il est revendiqué aussi le bitumage d'un tronçon routier de 7 à 8 kilomètres reliant la localité de Yakourène à celle d'Azazga via le village Aït Bouhini. Cet axe routier est souvent emprunté par les voyageurs afin d'éviter la RN12 ainsi que l'ouverture d'une route intercommunale qui reliera les communes d'Akerou à celle d'Aït Chaffa via Aït Issi. La réalisation de ces routes est d'une importance capitale pour cette commune qui souffre d'un isolement qui ne dit pas son nom. En matière d'alimentation en eau potable, Yakourène souffre de pénuries récurrentes. Pour remédier à la situation, la direction de l'hydraulique lui a alloué un projet de réalisation de 5 châteaux d'eau qui viendront définitivement à bout de ce problème d'ici à une année. D'ici à là les habitants devront prendre leur mal en patience. Pour sa part l'APC va remédier aux réseaux d'eau défectueux afin de limiter la déperdition de ce précieux liquide. Si pour l'AEP, la fin du cauchemar se dessine, ce n'est pas le cas pour les autres commodités. Il existe en effet plus de 1 000 foyers non encore raccordés au réseau électrique à travers différents villages, dont de nouvelles et d'anciennes bâtisses. La Sonelgaz devrait prendre en charge ce problème rapidement. Concernant le gaz de ville, la commune n'est couverte qu'à hauteur de 5 % et ce, au chef-lieu communal. Une extension du réseau pour toucher tous les villages devrait intervenir d'ici à la fin de l'année en cours. Ce retard dans le branchement est dû d'une part à une opposition, et d'autre part, à la cadence très lente à laquelle les travaux sont menés. Il faut dire que l'entreprise réalisatrice est à l'origine de cette opposition qui se pose au niveau du village Aït Bouhini. En effet, elle n'a pas respecté l'itinéraire initial du réseau. Elle a procédé au branchement d'un lot et a voulu en sauter deux pour en un troisième. D'ici à la fin de l'année les villages Ahmil, Azrou, Chebel et Aït Bouhani seront raccordés. Cela alors qu'il est prévu le lancement d'un autre lot du côté d'Aït Issi, Ibelâiden, Aït Hamza, Tiwidiwine et Hadjadj. Le dernier lot est celui de Tinsiwin, Vegoub, Tizi Teghidet, Tamliht, Boumenssour, Tougane, Tighit, Bouksas. Pour ces derniers un avis d'appel d'offres sera lancé d'ici au mois de juin. Quant au réseau d'assainissement, plus de la moitié, entre 50 à 60 %, des maisons ne sont pas encore raccordées.