Résumé de la 1re partie - Quels mystères se cachent dans les salles où sont exposées 36 000 pièces, mais aussi dans les réserves qui en stockent 265 000 et qui sont strictement fermées au public ? Le plus célèbre personnage fantomatique du Louvre est Belphégor. Tirée d'un roman puis d'une série télé des années 1960, Belphégor est devenue une réalité dans l'esprit de beaucoup de gens. Il n'est pas rare qu'un gardien soit questionné sur ce mystérieux fantôme qui hanterait les couloirs du musée... Le Da Vinci Code a également fait parler du musée, puisque l'intrigue de ce livre de Dan Brown prend cœur au sein du Louvre. Plusieurs œuvres du musée recèleraient des secrets cachés. Dans La Cène, de Léonard de Vinci, Saint-Jean serait en fait Marie-Madeleine, tandis que La Joconde cacherait des anagrammes. Autant dire que le livre a créé la polémique, beaucoup d'historiens criant au mensonge sur ses affirmations. La pyramide du Louvre, sous le signe de Satan, est aussi une folle rumeur lancée après la construction de la pyramide, et reprise par le Da Vinci Code également, veut que la pyramide soit constituée de 666 triangles de verre. Or, 666 dans le folklore religieux et ésotérique, représente le signe du diable. En réalité, le nombre exact des vitraux diverge, car il est officiellement de 673. Le Louvre aussi a sa mascotte, Médor. La légende du chien Médor remonte à la Révolution de 1830, lorsque le Louvre fut pris d'assaut par des insurgés. Les victimes de cette sanglante bataille furent enterrées au pied de la colonnade du Louvre, mais le chien de l'une des victimes, un barbet inconsolable, erra devant la sépulture de son maître. Les gardes nationaux du musée, qui se prennent d'affection pour lui, le surnommèrent Médor. A écouter les responsables du musée, on mesure combien le fabuleux trésor du Louvre est vulnérable et fragile, combien ce lieu est unique et incomparable, un musée dans une forteresse médiévale devenue un palais royal avec des galeries, des couloirs, des cours, des salons, des escaliers, des portes dérobées, des murs élégamment lambrissés et des plafonds ornés de fresques. Aujourd'hui, le Louvre demeure, selon la formule de Cézanne, «le livre où nous apprenons à aimer et à comprendre».