Résumé de la 12e partie - Zoé, en voyant Tal, Crobe et Tom, les regarde en serrant très fort contre elle son nounours... Ecoute Zoé, nous avons un gros problème, tu sais que le cœur sacré a disparu ? Et c'est terrible pour les enfants de l'hôpital dit Crobe. — Oui, je sais dit-elle timidement en baissant les yeux. — Tu sais quelque chose n'est-ce pas Zoé ? questionna Crobe en la regardant gentiment. A ce moment-là, elle tendit à Tal et à Crobe sa peluche. Ils la regardèrent surpris. Ils avaient largement passé l'âge de jouer avec un nounours. Cette image d'eux en train de bercer le petit ourson me fit sourire. — Non garde ton nounours, je sais que c'est ton ami dit Tal en le lui repoussant doucement. — Ce n'est pas ça, prenez-le, fit Zoé. — Prendre quoi dit Tal — Bah le cœur sacré, c'est moi qui l'ai. — Mais il n'y a rien, fit Tal en montrant le ventre vide du nounours, à Zoé. — Il était là pourtant, je l'avais près de moi, je suis désolée, dit Zoé en commençant à pleurer. — Ecoute Zoé, ce ne peut pas être toi qui as dérobé le cœur, mais tu nous expliqueras peut-être ça plus tard. Nous allons le retrouver ne pleure pas, en attendant il faut te reposer d'accord ? — D'accord mais pardonnez-lui, il ne voulait que mon bien, j'en suis sûre. — Oui, j'en suis sûr aussi, dis-je enfin, essaie de dormir un peu, tout va s'arranger. — Que faites-vous ici ? ordonna une voix grave sur un ton autoritaire On sursauta tous et là, devant nous, se tenait le corbeau. Ce qui me frappa chez lui, ce sont ses ongles crochus, son bec crochu même son regard semblait crochu lui aussi tant ses yeux noirs nous scrutaient. C'était un grand corbeau, sans âge, son plumage brillant était noir avec des reflets bleus. Il avait un immense charisme, je comprenais maintenant en le voyant, la crainte mais aussi le respect qu'il inspirait. Ce qui me surprit tout d'un coup, c'est son parfum. Oui, c'était bien lui qui sentait cette odeur de fraise. — Nous recherchons le cœur sacré, dis-je en le regardant dans les yeux, mais vous devez avoir une petite idée de l'endroit où il se trouve, n'est-ce pas monsieur ? — Je suis monsieur Corvus , le surveillant en chef de cet hôpital. — Il n'est plus dans le ventre de mon nounours, dit Zoé alarmée — Comment ? Mais qui a bien pu faire ça ? s'exclama le corbeau — En fait, vous êtes le voleur volé Monsieur Corvus — J'avoue d'accord, je l'ai fait uniquement dans l'intérêt de ma nièce, pour qu'elle puisse l'emmener avec elle en Afrique. Je sais que c'est très mal ce que j'ai fait, nous devons le retrouver. (A suivre...)