Résumé de la 2e partie Omar vient apprendre à sa fille aînée, Zohra, qu'une de ses connaissances demande sa main... Allez, raconte ! Fatiha et Nadia brûlent de savoir ce que leur père et leur mère lui ont dit. ? Il s'agit de mariage, n'est-ce pas ? dit Nadia. Zohra tente de sourire mais elle éclate en sanglots. ? Oui, dit-elle, il s'agit de mariage ! ? Mais pourquoi pleures-tu ? s'inquiète Fatiha. ? On veut te marier contre ton gré ? dit Nadia. ? Non, non, dit la jeune fille, père m'a demandé mon accord ! ? Et tu as donné ton accord ? ? Non, en fait je n'ai rien dit ! Nadia éclate de rire et s'exclame : ? Qui ne dit mot consent ! ? Mais je ne sais rien de cet homme, sauf qu'il est très riche ! ? Et ça ne te suffit pas qu'il soit riche ? Tu te rends un peu compte ? Un homme riche comme Roberto ? Tu habiteras dans une grande maison, tu voyageras certainement? J'espère seulement que tu ne nous oublieras pas ! Zohra sourit timidement. ? Allez, dis-le, tu es contente ! dit Nadia en la poussant affectueusement. ? Mais je vous dis que je ne sais rien de cet homme ! ? Tu vas bientôt tout connaître de lui ! Et qui sait ? Ton soupirant est, peut-être, aussi beau que les personnages des feuilletons ! ? Aussi beau que Rodrigo ou Roberto ? demande Zohra, amusée. ? Pourquoi pas ? dit Fatiha. Mériem, qui arrive à ce moment-là, gronde ses filles. ? Vous parlez encore de feuilletons télévisés ? dit la brave femme irritée. Quand allez-vous comprendre que la vie n'est pas un feuilleton télévisé ? ? Ne te fâche pas, dit Nadia, nous plaisantions ! ? Vous avez passé l'âge de la plaisanterie, dit Mériem. Votre s?ur va se marier, et puis ce sera, j?espère, votre tour. Il est temps de vous montrer plus sérieuses, de songer à fonder des foyers ! Si la télévision vous accapare à ce point, je vais demander à votre père de la vendre ! ? Tu ne feras pas cela ! crie Fatiha. ? Je me suiciderai ! dit Nadia. Les deux filles se retournent vers leur s?ur : ? Et toi, tu ne dis rien ? Tu ne protestes pas ? Tu acceptes qu'elle nous prive de télévision ? Zohra hausse les épaules : elle, elle pense à autre chose ! ? Votre s?ur n'a plus le temps de s'occuper de ces fadaises ! Votre s?ur, si Dieu veut, va bientôt fonder un foyer, avoir des enfants, vivre heureuse ! (à suivre...)