Après le retour sur scène de l'ancien président, Azzedine Gana, l'actuel direction du Chabab a décidé de passer à l'acte et ce, afin de lui bloquer la route. Au moment où tous les chemins mènent vers la piste de Malek pour prendre les rênes du conseil d'administration de la SSPA/CRB, les choses sont toujours en stand-by. Et pour que ce poste ne soit pas laissé vacant, il a été décidé d'installer Fergani Bellat, actionnaire dans ladite SSPA, à ce poste. Une installation «provisoire» étant donné qu'on a voulu, par là, bloquer la route à Gana, qui cherche par tous les moyens à reprendre les commandes. Bellat devra, donc, céder sa place à Malek, dès que ce dernier sera actionnaire. Ce qui ne devrait pas tarder à se concrétiser. L'homme qui a déboursé plus de 10 milliards au Chabab en moins de trois mois, s'est entretenu avec Bellat dans ce sens, et ils se sont, en outre, entendus à ce que ce dernier prenne en charge le financement des jeunes catégories comme lors de la saison dernière. Dans cette même assemblée des actionnaires, il a décidé d'installer un nouveau conseil d'administration. Il sera composé de Fergani Bellat, Zoubir Boudoua, Hamza Boudoumi et du CSA (club sportif amateur), représenté par son président, Mokhtar Kalem. Ainsi, l'on remarque que le nom de Azzedine Gana a sauté de ce conseil, et cela n'est nullement fortuit. L'enfant de Boumerdès cherche à refaire surface par tous les moyens, mais les portes semblent fermées devant lui. Il avait déjà entrepris quelques démarches pour revenir, mais à chaque fois, il rencontre des obstacles. L'actuelle direction l'accuse, entre-temps, de vouloir chambouler le travail fait et perturber la sérénité de l'équipe, surtout que les problèmes à la pelle que Gana, lui-même, avait laissés, commencent à se régler les uns après les autres. A vrai dire, les jours à venir ne s'annoncent nullement calmes dans la maison du Chabab, où la guerre des clans a bel et bien commencé. L'opposition Le contrat de Gamondi n'est pas valable Le contrat d'une durée d'une année que l'entraîneur du Chabab, Angel Miguel Gamondi a signé, a été rejeté par le ministère du Travail. Selon nos informations, cela est dû au visa dont dispose l'Argentin, qui n'est autre qu'un visa touristique. Ce papier ne lui permet pas, selon nos sources, d'avoir un contrat de travail en Algérie. Ainsi, Gamondi est contraint d'avoir un permis de travail, d'abord, avant de pouvoir valider son contrat. Faute de quoi, il travaillera sans contrat et se contentera seulement de sa licence. Reste à savoir maintenant quelle sera la situation du coach belouizdadi vis-à-vis de la loi, sachant que la LFP, malgré tout cela, n'a pas hésité à lui délivrer une licence ?