Liban - Un soldat libanais et quatre assaillants ont été tués dans deux attaques distinctes, dimanche soir, contre des points de contrôle dans la ville de Saïda dans le sud du Liban, a indiqué l'armée dans un communiqué. «A 21H15 (19H15 GMT) un homme armé s'est approché d'un point de contrôle de l'armée dans le nord de Saïda, et a lancé une grenade, blessant deux soldats», selon cette source. «Les soldats tenant ce point de contrôle ont ouvert le feu contre l'attaquant, provoquant sa mort», a-t-il ajouté. Puis à 22H20 (20H20 GMT), trois hommes armés se sont approchés à bord d'un véhicule 4X4 d'un autre point de contrôle de la ville. L'un d'eux «s'est fait exploser avec une grenade qu'il tenait à la main, tuant également un soldat», a indiqué l'armée, ajoutant qu'un autre soldat avait été blessé dans l'attaque. «Puis des soldats au point de contrôle ont ouvert le feu sur les autres hommes armés et les ont tués», selon la même source. Egypte - Le chef de la commission constituante en Egypte a appelé, hier, dimanche, à la «réconciliation» entre partisans du président islamiste Mohamed Morsi et les nouvelles autorités, un mois avant un référendum constitutionnel. Lors d'une conférence de presse au Caire, l'ex-patron de la Ligue arabe, Amr Moussa, a appelé «les deux parties à montrer leur détermination à s'engager dans une réconciliation sans condition». Les Egyptiens sont appelés à se prononcer les 14 et 15 janvier sur une Loi fondamentale révisée, après la suspension le 3 juillet, au moment de l'éviction de M. Morsi, de la Constitution adoptée sous sa présidence. Le ministère de l'Intérieur a prévu de déployer 200 000 policiers durant ces deux journées, selon l'agence officielle Mena. M. Moussa a dit «appeler tous les Egyptiens, dont le parti Liberté et Justice (PLJ, la vitrine politique des Frères musulmans de M. Morsi) et d'autres, à participer pour sortir de cette situation chaotique». Mali - Les Maliens ont voté sans enthousiasme, hier, dimanche, au second tour de législatives devant parachever le retour à l'ordre constitutionnel après le coup d'Etat de 2012, au lendemain d'un attentat jihadiste qui a tué deux soldats sénégalais de l'ONU. Le Pôle d'observation citoyenne électorale (Poce) qui a déployé 3 300 observateurs indépendants dans le pays a noté dans l'après-midi que «l'affluence est faible dans la plupart des centres de vote, à l'exception de ceux des circonscriptions de Gao et Ansongo (nord) où elle est relativement plus importante qu'au premier tour» du 24 novembre. «Les gens ne sont pas motivés», selon Badra Traoré, président d'un de ces bureaux, en raison «du comportement des dirigeants et des autorités de ce pays». Quelque 6,5 millions de Maliens étaient appelés à participer à cette dernière étape d'un processus électoral qui, après la présidentielle remportée le 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta, doit sceller le retour à l'ordre constitutionnel. Afghanistan - Au moins huit personnes, dont un haut responsable de la police locale, ont été tuées, hier dimanche, dans l'est de l'Afghanistan par des explosions de bombes artisanales cachées en bordure de route. Le chef de la police du district de Pachir Wa Agam, situé dans la province de Nangarhar, fuyait une tentative d'embuscade lorsque sa voiture a percuté un engin explosif improvisé, a dit Ahmad Zia Abdulzaï, le porte-parole des autorités de la province. «On dénombre aussi sept blessés au sein des forces de l'ordre», a indiqué M. Abdulzaï, accusant les «ennemis de l'Afghanistan», terme utilisé par les autorités pour décrire les talibans, d'avoir caché cette bombe. Dans la province voisine de Kunar, quatre civils ont aussi perdu la vie durant la même journée d'hier lors de l'explosion d'une bombe artisanale au passage du minibus dans lequel ils circulaient, selon le ministère de l'Intérieur. Au premier semestre 2013, les engins explosifs ont fait 443 morts et 917 blessés en Afghanistan, soit un tiers de plus que sur la même période en 2012, selon un rapport de l'ONU.