Résumé de la 2e partie - A vingt jours de son mariage, Dahmane a la surprise de recevoir deux vieux amis de la fac. Il prend leurs coordonnées et les invite au repas qui aura lieu chez ses parents. Incroyable ! s'écrie Zoubir. Tu vas donc te marier ! Toi qui estimais que c'était une grosse erreur de se consacrer à une seule femme — Oh ! Quand je disais cela, j'avais juste vingt ans et je venais de découvrir les plaisirs terrestres. — Hum...Je soupçonne celle qui t'a mis la corde au cou d'être très belle, hasarde Tahar. — Très belle ? Je ne sais pas...Moi je la trouve très belle mais tu sais, la beauté, les goûts et les couleurs sont relatifs... Vous voulez la voir ? — Elle est dans les parages ? — Non...J'ai sur moi quelques photos de nos fiançailles...Vous voulez les voir ? Dahmane a tort de montrer ces photos-là... Mais hélas ! il ne le saura qu'une fois trop tard. Zoubir et Tahar, après avoir bien regardé les photos des fiançailles de Dahmane, admettent que leur ancien copain n'a pas eu tort. — Mon ami Dahmane, fait avec philosophie Zoubir, après les quatre photos que je viens de voir, je retire ce qui j'ai dit... Tu n'as pas fait de bêtise. Si je trouvais une femme pareille, je me marierais sur-le-champ moi aussi. — Et vous savez quoi, les gars ? Elle est pharmacienne. — Ainsi tu as le beurre et l'argent du beurre, ajoute Tahar. Et que fait son père ? — Oh ! C'est une famille modeste. Son père est chauffeur de taxi. Mais un chauffeur de taxi intelligent. Il ne rôde qu'aux alentours immédiats des grands hôtels de la capitale et de sa banlieue. Ce qui fait qu'en une demi-journée, il a déjà gagné l'équivalent de deux à trois jours de travail d'un chauffeur de taxi qui tourne en ville. — Mais comment l'as-tu connue, cette fille ? demande encore Tahar, avant de conclure : «Il faut une sacrée dose de chance pour croiser dans la rue une fille pareille.» (A suivre...)