Conflit ■ Après deux tentatives vaines d'organiser une AGO pour l'examen des bilans, moral et financier, Amar Brahmia, l'ex-président du CSA/MCA a tenu un autre regroupement samedi 8 mars. Les choses continuent à bouger au sein du CSA/MC Alger et le bras de fer entre le président déchu, Amar Brahmia, et le bureau exécutif ne fait que durcir chaque jour. Ainsi, Brahmia, dans une lettre adressée au ministre de la Jjeunesse et des Sports, à celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, au wali d'Alger et au directeur général de l'agence Algérie presse service (APS) a dénoncé deux membres du bureau exécutif qui, selon lui, sont derrière le coup d'Etat qui a concouru à sa destitution. Il s'agit de Mohamed Smaïl et de Djamel Rachedi, le premier étant cadre au niveau de la wilaya d'Alger et le second responsable de la rédaction des sports au sein de l'APS. Dans cette énième tentative de diversion, Brahmia a accusé les deux hommes à avoir utilisé, chacun dans ses fonctions, les institutions de l'Etat pour déstabiliser le CSA/MCA et de fomenter un complot contre sa personne, oubliant dans la foulée que 72 membres de l'assemblée générale qui l'a élu en août 2012 a voté pour son départ. Nullement impressionné, Brahmia fait mieux en convoquant une assemblée générale relookée selon ses désirs et ses ambitions qui deviennent chaque jour malsaines, en s'appuyant sur la réglementation et la loi en vigueur. Une loi et une réglementation qu'il a foulé au pied en n'envoyant même pas les convocations aux membres de l'AG pour les regroupements qu'il a organisés, notamment le dernier celui de samedi à Zéralda. Brahmia, a non seulement trahi l'assemblée générale qui l'a plébiscité en août 2012 où même le grand Zoubir Bachi, capitaine de la glorieuse équipe de 1976 s'est retiré pour lui, en faisant fi de la résolution de l'assemblée générale extraordinaire du 2 novembre 2013 qui l'obligeait à mettre en œuvre la décision de l'AG vis-à-vis de la SSA/Le Doyen, mais il a été encore plus loin en rappelant les anciens membres du CSA qu'il a lui-même attaqué en justice. Pis encore, rien que pour s'accrocher à son fauteuil de président, il s'est fondu en excuses devant les Zedek, Amrous, Aïzel et d'autres en leur avouant qu'il a été «trompé»! Le pauvre. Un grand président comme lui, se laissant berner aussi facilement. L'image que donne aujourd'hui Brahmia de sa personne et de sa gestion des événements est vraiment pathétique. Usant d'entourloupettes, comme faire croire qu'un représentant de la DJSL d'Alger était présent au dernier regroupement de Zéralda ainsi qu'un huissier de justice, que le commissaire aux comptes M. Kabla n'était pas présent pour présenter le bilan financier alors que ce dernier n'a jamais été sollicité auparavant pour faire son travail. Brahmia fait même semblant d'oublier que c'est lui-même qui a présidé l'assemblée générale extraordinaire qui a fait passer le nombre de membres de 126 à 107 suite aux absences répétées et injustifiées de 19 d'entre eux, avant qu'il ne décide de porter la composante à 208 ! Enfin, lors du dernier regroupement de Zéralda, en présence de sept membres seulement de la vraie assemblée générale, Brahmia décide de radier tout le bureau exécutif, sauf Nacer Bouiche, sans passer par les statuts de ce dernier (passage devant le conseil de discipline) et de demander d'intégrer le siège du club (la villa de Chéraga) dans le capital d'une société en faillite. Enfin, les membres de l'assemblée générale attendent toujours l'examen des comptes et du bilan financier qui devaient être l'objet principal du regroupement de Brahmia, mais qui, apparemment, n'en fut rien.