Bataille ■ En cette dernière ligne droite de la saison, la course au maintien s'annonce des plus disputées, avec six équipes qui sont encore menacées par le spectre de la relégation. Il s'agit du MOB, du MCO, du CRB, du CRBAF, du CABBA et de la JSMB. Parmi ces équipes, c'est, on ne peut plus, le CRB qui dispose d'un calendrier favorable, puisque dans les 6 rencontres qui restent à disputer, les Belouizdadis n'évolueront que deux fois en dehors de la capitale, soit chez le MCEE et le CRBAF. L'avantage pour les Rouge et Blanc de la capitale, c'est qu'ils recevront, lors es deux dernières journées, deux concurrents directs, à savoir le MCO et la JSMB. Les gars de la JSMB, pour leur part, et après leur victoire, hier face au MOB (1-0), se relancent dans cette course. Certes, ils sont toujours lanterne rouge avec 5 points d'écart sur les deux premiers non-relégables, le CRB et le MCO, mais avec un match en moins, à disputer ce mardi face à l'USMH à Béjaïa. Dans le cas d'une victoire, les gars de Yemma Gouraya seront à deux points. Ceci, même s'il faut dire que le calendrier ne sera pas facile à gérer pour eux, avec des déplacements chez le CRBAF, le CRB et le MCO. L'autre équipe de Béjaïa, le MOB, qui est à 7 points de la zone rouge, devra faire face à un calendrier qui ne lui est pas favorable. Avec de périlleux périples chez l'ESS, le MCA et le CABBA, les protégés de Amrani seront mis dans l'embarras, puisque même les matchs qu'ils joueront à domicile face à l'ASO, la, JSK et l'USMH ne seront pas faciles à négocier. L'équipe de Aïn Fekroun et celle de Bordj Bou-Arréridj, et même si elles gardent toujours leurs chances pour se sauver du spectre de la relégation, ne semblent pas disposer des moyens nécessaires pour le faire, en témoignent leurs résultats mitigés et le fait qu'ils ont perdu beaucoup de points, à domicile comme en déplacement. Reste le MCO, qui aura à recevoir deux concurrents directs, le CRBAF et la JSMB, avant de se déplacer chez le CRB lors de l'avant-dernière journée. Les Oranais se montrent confiants et affirment qu'ils ont tous les atouts en leur faveur pour se maintenir. C'est dire, donc, que ça se corse dans le bas du tableau, où rien n'est encore joué.