Assurance «(?) L?alimentation en énergie, cet été, se fera dans les meilleures conditions. Il n?y aura pas de délestage pour manque de puissance ! (?)» C?est ce qu?a déclaré, hier, dimanche, le président-directeur général de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, lors de la conférence de presse tenue à l?hôtel El-Aurassi et consacrée à la présentation du rapport d?activités du groupe pour l?année 2003. «Nos capacités peuvent faire face à la demande à court terme, sauf cas de force majeure», a-t-il expliqué, non sans souligner que les groupes de production mis à l?arrêt durant l?été dernier pour révision générale «nous ont permis de profiter d?une grande disponibilité du parc durant l?hiver et aujourd?hui encore». Mais avant cela, M. Bouterfa est revenu sur les «moments forts» vécus par Sonelgaz en 2003. Celle-ci a été «l?année de la croissance et de la modernisation». Mais elle a été l?année des «moments difficiles» avec le black-out total du mois de février et le séisme du 21 mai 2003, ajoutera-t-il. Cela étant, de nombreux projets ont été lancés par le groupe en 2003, le plus important étant la centrale de F?kirina dans la wilaya d?Oum El-Bouaghi qui sera mise en service en octobre prochain. En tout, Sonelgaz a investi 62 milliards de dinars l?année dernière, ce qui représente 79% de son chiffre d?affaires (78,3 milliards de dinars), selon son P-DG qui a annoncé au passage la «redomiciliation» de la relève. Autrement dit, les entreprises privées seront déchargées de cette mission après qu?on eut constaté l?échec de la sous-«traitante». Par ailleurs, M. Bouterfa a fait savoir que Sonelgaz poursuivra sa politique de lutte contre les pertes de distribution. Pour cela, tous les compteurs électromécaniques seront remplacés par des compteurs électroniques «dans les 10 à 15 prochaines années». Il est aussi question de regrouper les compteurs au bas des immeubles pour faciliter la tâche des agents de la relève. Pour sa part, Ahmed Nemmar, directeur de la comptabilité et du contrôle de gestion, a fait remarquer que les dettes de Sonelgaz s?élèvent à 108 milliards de dinars, contre 19 milliards de dinars de créances. Les clients ordinaires s?avèrent être les «plus mauvais payeurs», suivis des administrations. Répondant aux questions de la presse nationale, M. Bouterfa révélera que l?ouverture du capital de Sonelgaz n?est pas à l?ordre du jour. «Il n?y a pas le feu à la maison», argumentera-t-il. A une question relative à une probable augmentation des prix de l?électricité, «qui sont deux à trois fois moins chers que ceux pratiqués ailleurs», M. Bouterfa rétorquera que son groupe compte demander aux pouvoirs publics de financer les divisions transport de sorte à éviter que le groupe soit confronté à un déficit financier. En d?autres termes, la décision d?augmenter ou pas les prix de l?énergie électrique est entre les mains du gouvernement.