Ce nouveau produit, composé de 70 % de farine et 30 % de semoule, sera disponible pour les boulangeries comme pour les particuliers. Outre qu'il permettra de revoir à la baisse le prix de la baguette, il allégera la facture de l'importation et mettra fin aux pratiques frauduleuses de certains boulangers. Ce nouveau produit qui est composé de 70 % de farine de blé tendre et 30 % de semoule supérieure, sera destiné exclusivement à la production de pain. Il sera disponible aussi bien pour les boulangeries que pour les particuliers, a annoncé, hier, la P-DG du groupe Eriad Algérie, Djamila Ikhnèche. Ce nouveau produit permettra de revoir à la baisse le prix de la baguette qui sera de 7,5 DA pour le pain ordinaire d'autant que le quintal sera cédé aux boulangers au prix de 1 880 DA contre 2 000 DA pour la farine brute, subventionnée par l'Etat. Cette nouvelle farine, produite par le groupe industriel Eriad, a été soumise à des analyses pour connaître sa valeur nutritive. Selon Mme Ikhnèche, la SGP-Segro vise à contribuer à l'allégement de la facture des importations de blé et faire face aux pratiques frauduleuses de certains boulangers qui utilisent la farine subventionnée destinée à la fabrication du pain, pour la confection de pâtisseries. Elle a ajouté que les cinq minoteries Eriad ne pouvaient pas répondre à la demande des 48 wilayas en dépit d'une moyenne de production de 10 000 quintaux/jour pour la farine et de 8 000 quintaux/jour pour la semoule. Plusieurs minotiers présents à la 12e édition du Salon international de l'agroalimentaire «Djazagro-2014», se sont dit disposés à produire cette nouvelle farine. Le groupe agroalimentaire SIM s'est dit intéressé par la généralisation de ce produit s'il y a une demande de la part des consommateurs, selon son directeur commercial, Oualid Boulahya. De son côté, le directeur commercial du groupe La Belle, Slimane Achour, a affirmé que son groupe était prêt à produire cette farine destinée à la fabrication de pain.Ce nouveau produit pourrait, une fois mis sur le marché, mettre un terme à la polémique du prix du pain considéré par les boulangers comme peu rentable au vu de la cherté des matières premières d'où la perturbation dans la distribution du pain ressentie par moments dans certaines régions du pays. Le ministère du Commerce a d'ailleurs trouvé souvent des difficultés à trancher dans ce dossier face à une véritable épreuve des subventions de la farine destinée aux boulangers.