Près d'une trentaine d'investisseurs américains ont promis hier, mercredi, un milliard de dollars pour financer en Afrique des projets d'électrification hors réseaux, c'est-à-dire de petite taille ou utilisant des sources d'énergie renouvelable, plus faciles d'accès en zones isolées. Vingt-sept investisseurs se sont engagés à doubler l'accès à l'électricité en Afrique subsaharienne, où près de 600 millions d'habitants sont encore à l'heure actuelle privés d'électricité, a annoncé l'administration du président Barack Obama. "L'accès à des réseaux centralisés d'électricité n'est pas une solution exhaustive pour ces pays situés sur l'un des continents les moins urbanisés", a expliqué le secrétaire américain à l'Energie à l'occasion d'un déplacement en Ethiopie. "Mais avec des solutions comprenant des projets hors réseaux et de petite taille, nous pouvons apporter l'électricité à ces zones rurales", a-t-il ajouté. Les engagements recensés, qui dépassent le milliard de dollars sur cinq ans, sont des investissements par exemple dans des centrales solaires ou des petites centrales hydro-électriques, dans la formation d'experts africains et la levée de fonds pour aider les fournisseurs locaux d'électricité. La baisse des coûts de l'énergie renouvelable et les progrès dans le stockage de l'électricité et d'autres technologies ont rendu ces solutions hors réseaux de plus en plus attractives, a expliqué le conseiller d'Obama.