Ambition Montoya et Ralf Schumacher, devraient constituer un mur difficilement franchissable au Grand Prix d'Allemagne. Douzième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dans la fournaise d'Hockenheim, même pour les Ferrari, en difficulté depuis leur arrivée sur le tracé allemand. Samedi en qualifications, comme la veille, et plus tôt le matin, les monoplaces anglo-allemandes ont dominé la concurrence, Montoya parvenant à prendre le meilleur sur Ralf, son équipier, dix-huit millièmes de seconde seulement séparant les deux hommes. Pour la première fois cette saison, le Colombien réussissait enfin à décrocher une «pole», la onzième de sa carrière. «C'est toujours serré entre nous. Mais, la première ligne, c'est bien», se consolait le cadet des Schumacher. Personne n'avait pu battre en brèche les pilotes Williams. Pas plus que Rubens Barrichello (Ferrari), troisième temps, Jarno Trulli (Renault) ou Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes). Encore moins Michael Schumacher, sur l'autre Ferrari, sixième seulement... S'ils ont affiché leur suprématie, si les Williams-BMW paraissent au-dessus du lot, Montoya et son équipier n'en affichaient pas moins une certaine réserve dans l'optique du Grand Prix. «La course va être longue, dure physiquement et mentalement», annonçait le Colombien. «Dimanche, la température de la piste devrait dépasser les 55 degrés. Dans ces conditions, tout peut arriver. Cela va être intéressant», renchérissait Ralf Schumacher. L'Allemand compte aussi sur son physique, sa parfaite condition pour tenir le choc, éviter la déshydratation, la perte d'acuité visuelle et de réflexes. «Cela va être une course durant laquelle nous allons facilement perdre trois kilos», indiquait Jacques Villeneuve (BAR-Honda).