Espoir «Compte tenu des possibilités et moyens en notre possession, nous dépasserons largement les deux millions d?emplois d?ici à 2009.» C?est ce qu?a déclaré le ministre de l'Emploi et de la Solidarité nationale, Djamal Ould Abbes, lors de la cérémonie d?installation officielle d?un observatoire de l?emploi dimanche au niveau de l'Institut national de la formation professionnelle (Infp) d'El-Biar. L?observatoire en question relèvera du ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale et regroupera tous les secteurs : patronats, syndicats et toutes les parties concernées par les programmes de l'emploi. Ainsi, à l?horizon 2010, le taux de chômage devrait être réduit de moitié. Evalué actuellement à 23,6 %, il devra baisser à 10% selon M. Ould Abbes. Une situation qui, si elle venait à se réaliser, permettrait à des dizaines de milliers de jeunes d?entrevoir l?avenir avec plus de sérénité. Des jeunes qui, faute de revenus, sont obligés de verser dans le marché informel. Un marché qui prend de plus en plus d?ampleur faute de solutions claires. L?observatoire de l?emploi peut-il constituer cette lueur d?espoir ? Pour le ministre de l?Emploi et de la Solidarité nationale, il n?y a nul doute puisque le groupe de travail qu?il vient de constituer ?uvrera dans cette optique. Constitué de cadres supérieurs des ministères de l'Emploi et de la Solidarité nationale et de la Formation et de l'Enseignement professionnels, ce groupe de travail est ainsi chargé de définir les branches professionnelles les plus demandées par le marché du travail afin de permettre au secteur de la formation et de l'enseignement professionnels de prendre les mesures les plus à même de répondre, en termes de formation, aux besoins actuels et à venir de ce marché. Il aura également pour mission d?accompagner les nouveaux bénéficiaires de postes d?emploi.