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Le refus de l?aliénation
Publié dans Info Soir le 16 - 07 - 2004

Premières peintures Considéré comme un «sous-être» par le colonisateur, l?Algérien a prouvé, par son génie créateur, tout le contraire !
Longtemps, l?Algérien, durant la colonisation, était perçu non pas comme un sujet, mais plutôt comme un personnage, un «indigène» au sens péjoratif du terme, à la limite de l?animal, un personnage qui ne réagissait pas, dépourvu d?aptitudes intellectuelles et de sensibilité, un personnage qui ne réfléchissait pas et ne ressentait pas et qui, fatalement, ne créait pas. En un mot un «animal». Longtemps prédominait cette vision du colonisateur portée ? prétentieusement ? sur le colonisé. Il arrive cependant qu?un jour, l?Algérien, s?appuyant sur un passé jalonné d?activités, de créations artistiques et de tumulte intellectuel, prend conscience de son intellect, de son sensitif et de sa disposition à créer. Mohamed Racim, père ? et inventeur ? de la peinture algérienne moderne, réussit à forger un art, la miniature, tout en équilibre, qui puisait, pour sa thématique, dans l?intarissable vivier qu?est l?histoire maghrébine. Ses ?uvres représentent diverses scènes de la vie algéroise. Mohamed Racim parvenait, ainsi, à s?affirmer, en tant qu?artiste, doté de sensibilité et de créativité, et à affirmer, par la même occasion, son algérianité, donc sa spécificité, et qu?il n?était pas un «indigène» au sens colonial du terme, mais plutôt un sujet capable de réfléchir et de ressentir, d?imaginer et de représenter. D?autres artistes suivront plus tard le bon exemple et nous trouvons, jusque de nos jours, de jeunes artistes qui ?uvrent dans la tradition pour perpétuer l?art de la miniature. Mohamed Racim a tracé la voie à la progéniture. La seconde moitié du XXe siècle verra l?éclosion de nouveaux artistes, d?une nouvelle sensibilité et d?une nouvelle esthétique. Baya et Benaboura, pour ne citer que les plus réputés, s?inscrivaient dans le naïf : somptuosité des couleurs et absence de rigueur dans la composition. Une approche inédite de la réalité. Une perception du monde vécu très originale et authentique. Au même moment, apparaissent d?autres artistes. Leurs noms : Issiakhem, Louail, Mesli, Khadda? Des artistes déterminés à engager la peinture algérienne dans une nouvelle voie, pour porter à la connaissance de tous les souffrances d?un peuple en lutte.
L?indépendance arriva et les questions qui se posaient étaient : quel art pour l?Algérie ?
Devait-on suivre la voie tracée par la tradition occidentale ou plutôt penser et organiser l?art autrement ? Certains optaient pour la liberté d?expression, c?est-à-dire laisser le libre choix à l?artiste dans son mode de création. Mais la grande idée d?alors (populisme oblige) était de forger un art populaire. Depuis, la peinture algérienne n?a cessé de proliférer avec de nouvelles générations d?artistes et de connaître, dans les années 1970 et 1980, d?autres formes d?esthétique.


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