Réussite Une sympathique cérémonie a consacré, hier, la sortie de la cinquième promotion d?entraîneurs de l?école de Aïn Benian. Ils étaient 42 à avoir réussi à boucler avec succès leurs deux années de formation pour l?obtention du brevet d?Etat (l?équivalent du premier degré) d?entraîneur de football. La plupart sont d?anciens joueurs convertis, à leur tête Khellili, l?ancien bourlingueur qui, après une longue carrière (il a arrêté à l?âge de 38 ans), a préféré rester dans le domaine en optant pour le métier d?entraîneur. Une gentille réception a été organisée en l?honneur de cette cinquième promo à l?école de Aïn Benian sous la tutelle de son directeur, M. Kara, et des représentants de la Ligue de football et de la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs d?Alger. Pour obtenir ce diplôme, le premier palier du métier d?entraîneur, si évidemment on considère que c?en est un, il faut avoir un niveau secondaire au moins et s?acquitter de la somme de 6 000 DA avant de poursuivre un cursus de deux années, au cours duquel les futurs techniciens poursuivent quatre regroupements d?une quinzaine de joueurs chacun et deux stages pratiques d?une longue durée, chacun dans son quartier ou club pour mettre en application toutes les connaissances (psychologie de l?enfant, pédagogie, méthodologie, communication, médecine sportive, anatomie,?) apprises à l?école. A l?heure où notre football accuse de grands retards au niveau de la formation, comme en témoigne la récente défaite de notre sélection juniors devant le Niger comptant pour les éliminatoires du Mondial-2005, la sortie de cette promo est une nouvelle bouffée d?oxygène pour la discipline. «L?objectif de cette formation, comme a tenu à le préciser M. Kara, est de compléter les connaissances apprises et l?expérience acquise sur le terrain, car la plupart de nos étudiants sont d?ex-joueurs de football, et de leur donner les bases et les rudiments de l?entraînement moderne afin qu?ils puissent être capables de prendre en main convenablement des équipes de jeunes.» Khellili, lui, n?a pas caché sa grande satisfaction : «Aujourd?hui, je sens que j?ai appris beaucoup de choses et je suis motivé à pousser mes diplômes jusqu?au bout, pourquoi pas ! Le terrain, c?est une chose, la science en est une autre. Il ne suffit pas, par exemple, d?apprendre un geste à l?entraînement, mais il faut en connaître le dosage nécessaire et dans quel but il faut l?accomplir.» Enfin, l?école de Aïn Benian, sous l?égide de l?INFS/ISTS, compte étendre ses activités, dès la nouvelle saison, au recyclage continu des entraîneurs, qui sera dorénavant une exigence des instances du football pour continuer à exercer le métier d?entraîneur et assurer à nos jeunes un encadrement toujours de qualité.