Le Grec Ilias Iliadis, qui a remporté la médaille d'or de judo dans la catégorie des - 81 kg, est issu de la communauté grecque de Géorgie, pays où il est né, mais ne parle pas la langue de ses ancêtres. C'est donc en géorgien qu'il s'est exprimé à la télévision nationale juste après sa victoire contre l'Ukrainien Roman Gontyuk qui a fait de lui le premier médaillé olympique de l'histoire du judo grec. «Je ne peux dire ce que je ressens, mais ce n'est pas seulement ma victoire, c'est la victoire de toute l'équipe», a dit le judoka de 17 ans dont les propos ont été traduits en grec par son père et entraîneur Nicos Iliadis. La diaspora grecque est un fournisseur attitré de médailles pour la Grèce, notamment avec les haltérophiles Pyrros Dimas, originaire d'Albanie et Akiakos Kakiasvilis, un grec originaire de Géorgie. A eux deux, ils ont rapporté cinq médailles d'or à leur pays. Un autre haltérophile, membre de la diaspora, Léonidas Sampanis, a donné lundi à son pays sa première médaille des Jeux, en terminant troisième dans la catégorie 62 kg messieurs. Né à Korce en Albanie en 1971, près de la frontière nord de la Grèce, ce lieutenant de l'armée de l'air grecque est venu s'installer en Grèce et a pris la nationalité grecque en 1993. Aux Jeux de Sydney en 2000, l'Albanaise naturalisée grecque par son mariage Mirella Tzelili avait donné à la Grèce une médaille d'argent au javelot. Elle fait partie des favorites à Athènes. Les équipes grecques de base-ball, softball et football féminin sont constituées en grande majorité, si ce n'est en quasi-totalité, de membres de la communauté gréco-américaine.