Le nouveau programme du gouvernement a tout intérêt à mettre le paquet en matière d?infrastructures sportives, notamment en ce qui concerne les terrains de football, que ce soit ceux destinés au jeu ou aux entraînements. Hier, la première journée nous a présenté un plateau varié du potentiel infrastructurel de nos clubs de l?élite et au premier coup d??il, on s?aperçoit qu?il existe un décalage entre la pratique de haut niveau et la qualité de nos pelouses. Sur les huit terrains qui ont accueilli les rencontres de la première journée, six, soit plus de la moitié, sont en gazon synthétique dont quatre de la quatrième génération (Sétif, Chlef, Tlemcen et Boufarik), nous dit-on, et deux anciens (20-Août et Omar-Hamadi). A voir de plus près le tartan de Bologhine, celui-ci est un danger permanent pour les joueurs tellement le revêtement est laminé. La pelouse du stade Tchaker de Blida est, elle, en mauvais état. Mal taillée et mal arrosée en plusieurs endroits, cette pelouse est loin de répondre aux normes requises. Seul le tapis naturel du stade de l?Unité africaine de Mascara paraissait être en bon état et conforme aux règles de pratique d?un bon football. Les responsables de ce stade, plus précisément les jardiniers sont à féliciter pour leurs efforts. Par ailleurs, la capitale demeure le parent pauvre avec un parc vieux d?un demi-siècle ou plus (Omar-Hamadi, 20-Août, Zioui, 1er- Novembre et Belhaddad). L?OMR a dû recevoir dans une enceinte en pleins travaux, alors que le NAHD, pour n?avoir pas eu de réponse de la part des responsables du stade de Rouiba, était obligé de se déplacer à Boufarik pour accueillir le CSC. Et le calvaire des clubs algérois n?est pas près de s?arrêter, alors qu?une mise à niveau de toutes les infrastructures existantes s?impose en attendant la construction de nouveaux stades et surtout de nouvelles aires d?entraînement.