Résumé de la 37e partie ■ Ce n'est qu'une fois trop tard que Faiza réalise son étourderie et celle de ses parents. Le lendemain matin, à 7h45, Faiza se posta en face de l'immeuble où se trouvait le cabinet de Rachida, la sœur de celui qui avait failli devenir son époux. Par chance, à l'endroit où elle se tenait, il y avait une station d'autobus, ce qui eut pour mérite de ne pas attirer sur elle le regard des curieux. Elle avait l'air d'attendre innocemment un bus. Un rapide coup d'œil lancé en direction d'une des fenêtres du cabinet dentaire lui permit de réaliser que Rachida s'y trouvait déjà. La fenêtre de la salle d'attente était ouverte. Aérer le cabinet dentaire était le premier geste de la jeune dentiste lorsqu'elle entrait. Et quand elle y arrivait si tôt, cela signifiait qu'elle avait beaucoup de travail et que par conséquent sa nouvelle assistante ne devrait pas tarder à apparaître. A peine cette idée eut-elle fini de prendre forme dans sa tête qu'elle vit Saliha arriver d'un pas rapide et de s'y engouffrer dans l'immeuble. Faiza la suivit et la rattrapa au moment où elle sonnait à la porte. — Bonjour Saliha...Tu es matinale aujourd'hui ! En la voyant l'autre rougit, puis fixa du regard la sonnerie sur laquelle elle venait d'appuyer comme si elle regrettait sa précipitation. — Oh ! F... F... — Je ne m'appelle pas «f» mais Faiza. — Mais que fais-tu ici ? — Tu ne devines pas ? Je t'attendais...Je voulais te voir pour avoir avec toi une petite explication. — Je n'ai rien à te dire et puis d'abord, je m'en vais... La jeune fille voulut s'en aller et Faiza la retint. — Tu ne t'en iras nulle part sans m'avoir fourni d'explication et en présence de Rachida. — Non... Lâche-moi ! Lâche-moi je te dis ! La porte s'ouvrit et Rachida vit les deux jeunes filles en train de se tirer par les cheveux ! — Mais que se passe-t-il ? C'est quoi ces chamailleries de gamines ? Mais c'est toi Faiza ? C'est toi Loubna ? Faiza hurla de plus belle : — Chienne ! Tu m'as menti sur toute la ligne ! Même ton prénom était faux ! En voyant Rachida sortir de son cabinet, Faiza lui lança ; — Rachida, il faut que je te parle...c'est très important... D'accord mais lâche d'abord mon assistante... — Oui, bien sûr je vais la lâcher mais je veux d'abord être sûre qu'elle ne s'en aille pas. — Non, elle ne s'en ira nulle part parce que, aujourd'hui, je suis débordée. Dès que les trois jeunes filles furent entrées à l'intérieur du cabinet dentaire, Faiza fit part à Rachida des raisons l'ayant amenée à annuler ses fiançailles. A suivre