Conséquence Les trémies de ce carrefour, qui ont été livrées en mars dernier, ont permis d?alléger la pression sur les citoyens. Les usagers, qui transitent par Addis-Abeba, ont été soulagés après l?ouverture des trois trémies qui englobent l?ensemble des destinations, à savoir El Mouradia, place du 1er-Mai, Audin et El-Biar. En effet, interrogés, travailleurs, étudiants et autres ont exprimé leur soulagement après cette agréable réalisation qui a mis un terme à une terrible congestion, créée par le cisaillement de milliers de véhicules qui passent par ce carrefour. «Pour une fois, les autorités ont pensé sérieusement à désengorger ce carrefour. J?espère qu?elles construiront d?autres trémies dans d?autres intersections à travers tout le territoire national. Voilà une solution qui pourrait nous éviter le calvaire des embouteillages», déclare un ancien chauffeur de taxi qui ne cache pas sa satisfaction. Un fonctionnaire assis à côté de lui est intervenu : «L?aménagement des points noirs aurait dû être fait bien avant. De toutes les façons, si aujourd?hui encore rien n?a été fait, la capitale risque d?être pratiquement paralysée.» Les étudiants, eux aussi, se réjouissent de voir enfin l?interminable embouteillage disparaître grâce à la magnifique trémie d?Addis-Abeba ayant désengorgé les voies, souvent bloquées en l?occurrence celle qui mène à Audin, ainsi que vers la place du 1er-Mai, respectivement, vers la Fac centrale et l?institut de médecine. Arezki B., étudiant en médecine, en fin de cycle, affirme : «Avant la réalisation de cet agréable projet, c?était l?enfer sur le chemin desservant El-Biar et Ben Aknoun. J?arrivais souvent en retard en cours à cause des bouchons quasi quotidiens. Nos enseignants ne toléraient guère les retards. En plus, ce n?est pas dans notre intérêt de rater une simple explication qui pourrait se faire au début de cours. Alors, je me réveillais à 6h pour éviter les heures de pointe, sinon je ne pouvais pas m?en sortir.»