Résumé de la 7e partie ■ L'inconnu du téléphone finit par se manifester. Physiquement, il n'avait pas l'air d'une personne déprimée par la solitude. Et c'est dans la cour du lycée que les deux jeunes gens qui ne s'étaient parlé qu'au téléphone, se rencontrèrent pour la première fois. Les deux jeunes gens s'avancèrent l'un vers l'autre, se demandant chacun s'il n'y avait pas une erreur quelconque. Dès qu'ils furent à quelque 50 centimètres l'un de l'autre, le jeune homme sourit et demanda : — Mademoiselle, Zahia ? — Oui... Et vous... c'est... celui qui devait livrer des ordinateurs pour un lycée ? — Oui... — Mais... je ne comprends pas, vous deviez livrer des ordinateurs dans un autre lycée, non ? — Oui... mais au dernier moment mon patron a changé d'avis. Il y avait trois lycées sur la liste... je n'ai vu cette liste, qui se trouvait chez lui, que ce matin. Effectivement... je devais livrer ces ordinateurs à un autre lycée mais comme nous n'avions pas la quantité suffisante, nous avons pris la décision de les livrer en premier lieu à votre établissement. C'est une chance, non ? Zahia sombra soudain dans une profonde méditation. Ainsi son lycée qui était parmi les plus grands de la capitale avait commandé moins d'ordinateurs qu'un autre pourtant de moindre importance. Le jeune homme s'aperçut de ce moment d'absence, il lui demanda ce qu'elle avait et elle lui fit part de ses pensées. Celui-ci lui dit alors : — Vous n'allez tout de même pas vous faire des cheveux blancs parce que votre lycée a commandé moins d'ordinateurs qu'un autre. Cela ne veut absolument rien dire. Votre lycée est une véritable institution. Il a toujours été géré comme il faut. Je connais le proviseur qui est à sa tête. Un sacré bosseur. Zahia demanda au jeune homme : — Ah, bon ? — Oui.... C'est ici que j'ai suivi mes études secondaires. L'actuel proviseur était à l'époque surveillant général. D'ailleurs, j'ai bien l'intention de le voir tout à l'heure quand j'aurai terminé d'installer tout ce matériel. Il va sûrement se souvenir de moi parce que j'ai eu affaire à lui... Il m'avait donné une raclée mémorable que j'avais bien méritée. Je vous raconterai après ce que j'ai fait. En attendant, si vous voulez bien, je vais travailler et mériter mon pain quotidien. Nous nous verrons tout à l'heure ? — D'accord... Je n'ai pas cours cet après midi ; je viendrai vous voir travailler et je vous ramènerai un sandwich. Zahia retourna chez ses collègues qui entre temps avaient terminé de déjeuner. A suivre