RESUME : Sur insistance de sa mère, Ramzi dépose Amel à son hôtel. Un lien commence à se tisser… La jeune femme est de plus en plus intriguée. La jeune femme passe le reste de la journée à se remémorer cette aventure qu'elle venait de vivre, et qui lui laisse quand même un certain goût d'amertume. Que lui arrive-t-il ? Elle rencontre une vieille dame, puis un jeune homme dont elle ne connaît absolument rien à part qu'il est commandant de bord, qu'il s'appelle Ramzi et qu'il est aussi beau qu'un ange, dont le regard captivant et doux avait fini par anéantir en elle tout entendement. Tout à coup Constantine lui apparut la plus belle ville du monde. Elle venait de connaître pour la première fois de sa vie, ce sentiment dont on lui avait toujours parlé, mais qu'elle n'a encore jamais vécu… Etait-elle amoureuse ? Les symptômes ne disent pas le contraire, et elle se surprend à maintes reprises à repenser à cet homme qui a dû se moquer d'elle et de ses maladresses. Oh… je ferais mieux de l'oublier, se dit-elle… Que pourrait-elle représenter pour lui ? Une quelconque fille qui a par politesse accompagné sa maman et qu'en redevance, il n'avait pas hésité à déposer devant son hôtel. Amel se repose un moment et essaye d'oublier sa matinée mouvementée. Elle prit ensuite une douche, se change et se rend à son travail avec la ferme intention de rentrer le plus tard possible afin de ne pas avoir à ruminer de mauvaises idées. L'après-midi passe à une vitesse vertigineuse. Amel, qui ne put rejoindre sa chambre d'hôtel qu'à une heure tardive, est bien étonnée lorsque la réceptionniste lui annonce qu'un homme l'avait appelé à maintes reprises dans la soirée sans pour autant vouloir laisser ses coordonnées ou un quelconque message. Elle dîne rapidement, puis monte dans sa chambre, où pour se distraire, elle met la télé. Epuisée par sa journée, elle ne tarde pas à plonger dans un profond sommeil. Mais la sonnerie du téléphone la réveille une demi-heure plus tard. Elle décroche et aussitôt une voix masculine se met à la sermonner : - Mais où étiez-vous donc passée, je n'ai fait que vous rappeler tout au long de l'après-midi ? - Euh... mais... mais qui êtes-vous donc pour vous permettre de me faire des reproches… - Vous avez raison mademoiselle, je n'ai aucun droit de vous faire des remontrances, je vous rencontre à l'aéroport ce matin et voilà que je me permets de vous rappeler… - Oh, c'est vous ! Excusez-moi, je n'ai pas reconnu votre voix… - Bien sûr que vous ne la reconnaîtriez pas , on ne s'est encore jamais parlé au téléphone, au fait, je vous appelle pour vous inviter. - M'inviter. - Oui… enfin c'est une idée de ma mère... Ma sœur vient d'avoir un enfant et organise ce soir une petite réception pour la famille, vous n'aimeriez pas être des nôtres ? - Euh... mais, je ne... - Je viendrais moi-même vous chercher et je vous ramènerais à la fin de la soirée… S'il vous plaît dites oui… Le ton était si suppliant que la jeune femme ne savait quoi répondre. Devrait-elle accepter…? Certes, il était tard mais la tentation de revoir Ramzi était plus forte que sa raison… Elle hésite un moment. - Vous ne voudriez tout de même pas refuser ça à ma mère… reprit la voix, nous ne voulions pas dîner sans votre présence. Amel hésite encore : - Mais vous êtes en famille, et je vais avoir l'impression d'être une intruse… Elle entend rire Ramzi : - Je ne sais pas ce que vous avez fait à ma mère, mais elle n'a pas cessé de parler de vous depuis son arrivée, vous allez la décevoir si vous refusez… Amel ferme les yeux et pousse un soupir discret. Il aurait pu tout de même lui dire ne serait-ce que par galanterie qu'il voulait lui aussi la revoir… Que cela lui fera plaisir… Mais apparemment, l'invitation vient tout simplement de la brave dame qu'elle avait connue le jour même par le plus pur des hasards… Et lui, voulait-il la revoir… ? - Allo... vous êtes là ? - Euh… oui... oui… je suis là… Oh excusez-moi, j'étais un peu distraite. - Alors que décidez-vous ? - Eh bien, si cela peut faire plaisir à votre maman... - Vous acceptez ? C'est chouette, elle en sera très heureuse. - Seulement il y a un problème qui se pose. - Lequel ? - Eh bien, je n'ai pas prévu de tenue pour une telle soirée. - Ah ! Si ce n'est que ça rassurez-vous, nous n'aimons pas tellement le tape à l'œil dans la famille, et nous sommes tous habillés de la façon la plus simple qui soit… Alors je viens vous chercher dans combien de temps ? - Je serais prête dans une vingtaine de minutes… - Parfait… je vous attendrai au niveau de la réception… (À suivre) Y. H.