Résumé de la 7e partie ■ Tahar et Fatiha cèdent à la passion et consomment l'adultère. Tahar encore sous le choc après ce que lui et fatiha venaient de faire se tourna vers la jeune femme : - Dites Fatiha, je sais que vous aimez faire des confidences à ma femme... Oui ? -J'espère que quand vous la verrez vous ne ferez pas allusion à ce que nous venons de faire. Cela dépend... -Cela dépend ? Cela dépend de quoi ? Cela dépend de toi. -De moi ? Cette nuit, mon mari sera absent et mon enfant passe la nuit chez son oncle. Son cousin fête son anniversaire. -Et alors ? Et alors ? Vous ne m'avez pas comprise ? Ouvrez- moi la porte vers 21h...J'ai envie de passer la nuit avec vous...Et demain, j'oublierai tout ! -Mais c'est du chantage ! Non... c'est de l'amour avec tout ce qu'il comporte comme folie ! Tahar était terrorisé et en même temps heureux. Il baignait dans une immense joie. Très souvent, quand il croisait Fatiha dans les escaliers et qu'il sentait son parfum et toutes les odeurs qui se dégageaient d'elle, il se disait que s'il lui arrivait de passer avec elle ne serait-ce qu'une petite minute, il serait l'homme le plus heureux du Maghreb. Et voilà qu'il avait passé avec elle plus de deux heures et qu'elle lui proposait un festival nocturne ! Et lui, comment il réagissait ? Il avait peur ! Une peur injustifiée. Il avait peur qu'elle apprenne à sa femme ce qu'ils avaient fait ? Mais qu'il était idiot ! Elle aussi, elle devait avoir très peur que son mari apprenne son infidélité. Elle voulait le faire chanter ? Non ce n'était que du bluff mais elle lui avait dit qu'elle l'aimait à la folie... Et quand on aime à la folie le pire est à craindre. Surtout de la part d'une femme. C'est un vieil ami qui le lui avait dit. Alors, mon brave Tahar ? Qu'est-ce que je fais ? -Je ne sais pas ? Je vais vous dire ce que je vais faire. Je rentre chez moi...Je m'occupe un peu, je me repose et il est même possible que je m'offre une petite sieste... Et ce soir, à 21h, je viendrai...Laissez la porte entr'ouverte. Ne m'obligez pas à sonner ; les voisins pourraient nous entendre. -Eh là ! Pas si vite ! Et si votre mari rentrait à 21h30 ? Oh ! ne vous inquiétez pas pour ça. En principe, il ne rentre pas cette nuit...comme je vous l'ai dit...En tout cas même s'il rentre, il trouvera sur la table de la cuisine une feuille sur laquelle je lui dirai que je suis partie chez ma mère. Comme il la déteste, il n'osera pas lui téléphoner pour vérifier si j'y suis. Parfois, il y a du bon dans la mésentente entre le mari et sa belle-mère. A suivre