Justice - Le président de la JSK hérite d'un nouveau dossier à traiter en urgence. Son équipe va mal et il devra tout faire pour remettre de l'ordre au sein de la maison. Rentré hier soir d'Espagne, où il avait rencontré les responsables de Luanvi, le nouvel équipementier du club, le président de la JSK a décidé de prendre les choses en main concernant le cauchemar vécu par Kamel Yesli, qui a fait l'objet d'une menace de mort et de tentative d'agression au lendemain de la défaite face à l'OM Ruisseau dans un match amical. En effet, selon des indiscrétions, Hannachi va déposer une plainte aujourd'hui au tribunal de Tizi-Ouzou contre celui ou ceux qui ont menacé le joueur. La direction du club ne veut pas, ainsi, croiser les bras devant ce genre de graves et dangereuses dérives. Les dirigeants du club phare de la Kabylie ont réagi en déposant plainte, une manière de démontrer à leurs joueurs que dorénavant ils feront tout pour les protéger et que leur sécurité sera leur premier souci. Pour ce qui est du joueur, qui se trouve toujours en France, le président Hannachi ne désespère pas pour le convaincre à revenir à de meilleurs sentiments, lui qui a décidé de ne plus remettre les pieds à la JSK. Hannachi aurait contacté le père du joueur pour lui dire que lui et tous les dirigeants sont solidaires avec son fils et que la direction prendra les mesures nécessaires pour lui assurer la sécurité. Selon les dernières nouvelles, le joueur n'est pas resté sensible à la démarche de sa direction et compte rejoindre Tizi Ouzou incessamment malgré l'enfer qu'il a vécu lors des précédentes heures. Tout le monde est unanime à dire que ce qui est arrivé est grave et nuit beaucoup plus à l'image du club. En plus des menaces qu'il a reçues et des insultes de supporters, d'autres raisons seraient derrière son départ de Yesli. La plus grande partie des supporters kabyles sont solidaires avec leur milieu de terrain et dénoncent ce qui lui est arrivé. Ils souhaitent que les choses rentrent dans l'ordre en attendant de revoir Yesli avec l'équipe pour un nouveau départ. Dans le même registre, le nouvel entraîneur de la JSK, Dominique Bijotat, a démenti les propos qui lui ont été attribués par un quotidien national, selon lesquels il aurait peur pour sa vie après les menaces de mort dont a été victime Kamel Yesli. «Je n'ai jamais déclaré que j'ai peur pour ma vie et je n'ai jamais demandé le renforcement de ma sécurité. Je ne vois pas pourquoi on invente une histoire pareille, alors que je n'ai rien déclaré. Je découvre, comme tout le monde, les raisons qui ont poussé Yesli à partir, mais je ne ferai aucun commentaire sur son départ. Mon principal souci actuellement, c'est de pouvoir remettre sur rails le groupe. Les joueurs sont atteints psychologiquement et mon travail consiste à remettre de l'ordre dans la maison. Nous devons absolument rebondir très vite. Pour ce qui est du match face au CRB, l'effectif est déjà restreint et avec l'absence de Yesli, ce sera encore plus délicat. Mais on a encore un peu de temps pour trouver une solution la plus adéquate. J'alignerai les joueurs les plus en forme», a déclaré le coach des Jaune et Vert.