Sur le plan de la confiance, les coéquipiers de Yesli sont au plus bas et les nombreuses carences affichées par les Canaris, ont incité Dominique Bijotat à avoir un regard des plus lugubres sur cette formation de la JSK. Mettant à profit la trêve observée par la compétition nationale, pour cause de participation de l'EN aux éliminatoires qualificatifs à la CAN 2017, les dirigeants actuels des Canaris du Djurdjura ont cru bon organiser un match amical contre un sparring-partner de l'interrégion Centre, en l'occurrence l'OM Ruisseau. Une rencontre de préparation qui s'est déroulée avant-hier en fin de journée au stade du 1er-Novembre, non pas à huis clos, comme cela avait été prévu au départ, mais finalement en présence des supporters kabyles. Pour cause, suite à la décision prise par le nouveau manager général, en l'occurrence Brahim Zafour, ce dernier souhaitait par ce geste rapprocher les nombreux inconditionnels des Canaris du Djurdjura avec le club N°1 de la Kabylie. Une occasion qui devait surtout ramener quelque peu le calme autour d'une formation kabyle, plus que jamais totalement en proie aujourd'hui à des lendemains des plus incertains et qui doit impérativement relever la tête, sous la houlette du driver français Dominique Bijotat. Malheureusement, pour le nouveau patron technique du club phare de la ville des Genêts, le dernier match amical livré samedi dernière face à l'OM Ruisseau et perdu sur le score d'un but à zéro, a davantage plongé dans le désarroi les camarades de Ferrahi et surtout de nouveau mis en lumière de graves carences, suite auxquelleas Bijotat a établi devant les médias, un constat général très sévère. Ce n'est pas d'ailleurs tant le fait d'avoir perdu cette rencontre à caractère amical contre les gars du Ruisseau et qui a interpellé sérieusement Bijotat, mais beaucoup plus les nombreuses faiblesses affichées par l'équipe alignée et au sein de laquelle ne manquait à l'appel que le portier international Doukha. Il est vrai que lors de ce match amical, on pouvait relever aussi les absences des deux recrues africaines, en l'occurrence Malo et Diawara. Il est surtout vrai que le fait d'avoir finalement évolué en présence d'une frange de supporters très hostiles et qui n'ont pas cessé d'insulter les joueurs, à leur tête le capitaine d'équipe Ali Rial, a visiblement pesé davantage sur le moral d'une équipe très fragilisée psychologiquement, notamment après avoir complètement raté son entame de la nouvelle saison. Il est très clair que sur le plan de la confiance, les coéquipiers de Kamel Yesli sont aujourd'hui au plus bas, et les nombreuses carences affichées par les Canaris, ont incité le coach Dominique Bijotat à avoir un regard des plus lugubres sur cette formation de la JSK, saison 2015-2016. Il est donc surtout très clair que le match de championnat, prévu le week-end prochain au stade du 20-Août 1955 face au CR Belouizdad, s'annonce comme une véritable rencontre-couperet pour les Canaris kabyles. Une très prochaine première sortie à Alger qui intervient au moment où rien ne va plus désormais au sein d'une équipe de Kabylie, plus que jamais accablée par le sort. Bijotat, encore moins Zafour et Gaouaoui, ne peuvent à eux seuls provoquer le déclic d'ordre psychologique tant attendu, dans un tel contexte qui perdure depuis des mois. Pour cause, personne même pas Hannachi, ne peut nier que quelque chose s'est réellement brisé au sein des Canaris du Djurdjura et qu'il ne sert à rien aujourd'hui d'enfoncer davantage surtout de blâmer en vain les joueurs anciens et nouveaux, tant que les très graves problèmes d'ordre extra sportif en cours, ne seront pas définitivement résolus. Quand un élément cadre de la JS Kabylie se fait injurier par une partie du public, au point où l'actuel capitaine d'équipe emblématique de la JS Kabylie, soit contraint de quitter le terrain complètement dépité, sous le regard impuissant et désabusé de Bijotat, il est clair que tout va de travers du côté des Canaris. Plus personne du côté de la JS Kabylie ne peut se voiler indéfiniment la face quant au vrai visage des Canaris du Djurdjura et le coach Bijotat risque fort de connaître à son tour une désillusion car les échecs répétés de ce club sont aujourd'hui la conséquence directe d'une situation qui n'a que trop duré. Le constat de Dominique Bijotat est amer, mais il a le mérite de mettre très sérieusement en garde les Canaris du Djurdjura.