Résumé de la 1re partie n Zoubir, chauffeur clandestin prend à bord de sa voitiure deux clients, il connaissait l'un d'eux pour l'avoir souvent eu comme passager. L'autre type ? Il ne l'avait jamais vu. En revanche celui qui se rendait à Bordj el Kiffan n'était pas vraiment un inconnu. En plus du fait qu'il l'avait souvent pris à bord de sa voiture, il l'avait souvent aperçu à Bab el Oued. C'était dans ce quartier qu'il devait habiter parce qu'il lui était arrivé de l'apercevoir discutant avec des gens de son âge, à proximité du complexe Kettani. Il avait même entendu une fois, alors qu'il se trouvait à l'intérieur de sa voiture, un jeune se trouvant devant un magasin, le saluer en l'appelant Noureddine. Arrivé aux pins Maritimes, à proximité de la SAFEX, celui qui devait se rendre à Bordj el Kiffan demanda subitement à Chaabane de le déposer. Vous descendez ici, au milieu de l'autoroute ? Oui…parce que je viens d'apercevoir quelqu'un au loin qui a des problèmes avec sa voiture. Comme je suis mécanicien et que les 206 sont ma spécialité, je dois le dépanner. Zoubir arrêta sa Peugeot 406 juste derrière la 206 dont le propriétaire avait les mains noires de graisse, signe que sa voiture l'avait fait baver. Le passager paya sa course et descendit. Avant de redémarrer, Zoubir s'adressa au chauffeur de la 206. Ça y est mon frère ! Vos ennuis sont terminés. Vous avez avec vous un mécanicien spécialiste des 206 ! Merci… Zoubir s'en alla et déposa son client à Bab Ezzouar. Le reste de la journée se passa sans problème. Les mois de juin et juillet s'écoulèrent avec leur chaleur et leur humidité habituelles sans toutefois que Zoubir n'ait à en souffrir parce que sa voiture était climatisée. Puis au début du mois de Ramadan, alors qu'il se trouvait à la place des Martyrs aux environs de 10h quelqu'un l'arrêta et lui demanda s'il pouvait l'emmener à Mohammadia. Oui, bien sûr…mais cela vous coûtera 300 DA Pas de problème… A ce moment-là, Zoubir était loin de soupçonner qu'il y avait un lien entre ce client et celui qui se rendait à Bab Ezzouar qu'il avait pris deux mois plus tôt.