Inédit Le directeur du CEM Emir-Abdelkader, après avoir demandé et obtenu la construction d?un mur de séparation entre deux logements d?astreinte et l?établissement dont ils dépendaient, a réussi à acquérir une parcelle de terrain de 280 m2. Construire une maison individuelle ou des locaux à l?intérieur d?une école ! Tel est le pas que deux directeurs d?établissements scolaires à Cherarba n?ont pas hésité à franchir. Le premier, directeur du CEM Emir-Abdelkader, et après avoir demandé et obtenu la réalisation d?un mur de séparation entre deux logements d?astreinte et l?établissement dont ils dépendaient, a réussi à acquérir une parcelle de terrain de 280 m2. Cette parcelle de terrain, qui servait de cour, a été séparée du CEM à la faveur de l?érection du mur en question, avant d?abriter pas moins de 4 locaux commerciaux. Quant au second, en l?occurrence le directeur de l?école primaire située en face dudit CEM, il n?a pas trouvé mieux que d?ériger une maison individuelle sur un terrain appartenant à l?établissement scolaire. Selon les responsables de l?APC des Eucalyptus, ces constructions sont illicites. Mais le directeur du CEM Emir-Abdelkader n?est pas de cet avis. Détenteur d?une décision signée le 20 février 1998 par le directeur de? l?Académie d?Alger lui attribuant le lot de terrain en question, il estime avoir agi dans les limites de la loi. Toutefois, l?APC des Eucalyptus se demande : «Depuis quand les directions de l?Education distribuent-elles des terrains ? C?est du jamais vu !» Quoi qu?il en soit, l?affaire a été portée devant la justice qui, aux dernières nouvelles, a tranché en faveur de l?APC. Celle-ci procédera, selon un de ses membres, à la démolition des deux constructions «tôt ou tard». «Cela y va de notre crédibilité et celle de l?Etat», ajoute-t-il. La population de Cherarba attend avec impatience l?épilogue de ce «feuilleton» qui continue d?alimenter les discussions dans les cafés et autres lieux publics. Une nette amélioration de la situation sécuritaire Cherarba est loin d?être le quartier chaud qu?il était il y a quelques années. La situation sécuritaire s?y est nettement améliorée de l?avis des habitants. La présence des services de sécurité dans le quartier est d?ailleurs très discrète. Les assassinats et autres attentats ne sont plus que de mauvais souvenirs, relève-t-on.