Résumé de la 3e partie n L'inconnu d'une quarantaine d'années revient chez Youcef avec des imprimés que celui-ci doit remplir pour pouvoir prétendre à l'achat d'une camionnette par facilité. Une voix d'homme crépita dans le téléphone de l'inconnu: Bonsoir, mon colonel…excusez-moi de vous déranger mais dès que je suis rentré, ma mère ma montré la décision du Wali et ainsi que les clefs… j'ai décidé de vous appeler…je ne crois pas ce qui m'arrive…rabbi yaatik ma tatmenna ! (que Dieu exauce tous tes désirs !) Merci mon colonel, merci… Youcef plaqua discrètement sa main droite contre sa bouche sous l'effet de la stupeur et l'émotion. Ainsi l'inconnu à la belle voiture et à la tenue vestimentaire élégante était colonel… Un colonel en civil ! Oh ! Il doit être le plus gradé de tous les colonels du pays ! En tout cas, avec un homme comme lui, il la tenait sa camionnette ! Ah ! c'est vraiment le Bon Dieu qui le lui avait envoyé ! Ah ! Il avait bien fait d'avoir patienté et de n'avoir pas investi ses économies dans une camionnette d'occasion qu'il passerait le reste de sa vie à emmener chez le mécanicien. Il s'arracha à son étonnement et continua d'écouter la conversation du colonel avec l'homme à qui il était venu en aide. Et d‘abord en quoi avait consisté cette aide ? Docteur, je vous ai déjà dit de ne plus m'appeler « mon colonel » mais Ammar… Oh ! Excusez-moi, mon colonel…euh…Ammar… Dis-moi….il a combien de pièces l'appartement qu'on t'a donné ? Cinq pièces…khir ou baraka… Je suis content pour vous ! Allez au revoir, docteur, et embrassez el Hadja ! L'homme cacha son portable et donna quelques explications. C'est un jeune médecin qui vient de m'appeler. Son père était mon prof autrefois au lycée…J'ai rencontré son père dernièrement par hasard au cours d'une fête familiale chez des amis communs et de fil en aiguille, il m'a parlé de son fils qui veut se marier mais qui n'a pas de logement…je lui ai donné un petit coup de pouce et voilà, le problème est réglé….