Une sûreté extra-muros a été inaugurée, hier, dans la commune rurale de Khemisti, daira de Bou Ismail (Tipasa). «C'est désormais l'istiqlal» (l'indépendance) et la paix», scandaient certains citoyens, hier, en marge de l'inauguration du siège de leur première sûreté urbaine réalisée depuis l'indépendance. Une structure à même d'assurer désormais la sécurité des personnes et de leurs biens «Nous souffrions beaucoup durant l'été suite au tapage nocturne causé par de jeunes délinquants et d'autres maux. Nous sommes soulagés maintenant», nous lance un septuagénaire. Inaugurée par le représentant du directeur général de la DGSN, l'inspecteur régional de la sûreté du centre Rabah Mahmoud, cette sûreté extra-muros couvrira une population de 16588 habitants répartis sur une superficie de 876 ha. Implantée sur un terrain affecté à la DGSN au chemin de wilaya 129, cette structure sera encadrée par 55 éléments tous grades confondus, dont 10 femmes. Selon le représentant du DGSN, la wilaya de Tipasa sera dotée de nouvelles structures de sécurité cette année pour atteindre les 65% de couverture au niveau des communes, en sachant que 18 sûretés urbaines sont déjà opérationnelles et qu'«à Tipasa le taux de couverture est d'un policier pour 145 habitants. A l'échelle nationale, c'est un policier pour 340 habitants», a-t-il rappelé. Le chef de la sûreté de la wilaya de Tipasa, Djay Djay, a énuméré l'importance de la structure et son rôle dans la lutte contre la criminalité. Il a instruit sur le professionnalisme et le respect des droits de l'homme et également la proximité avec le citoyen en tant que noyau de la sécurité. Un représentant de la société civile a loué cette étape qui prendra en charge près de 17 000 habitants, «nous sommes soulagés et optimistes maintenant. Le président de l'APC a concrétisé finalement sa promesse électorale. On souffrait beaucoup à cause de l'insécurité dans notre commune qui s'étend de plus en plus», nous a-t-il souligné. La localité à si-gnaler souffrait de plusieurs types de criminalités. Elle nécessitait l'intervention des éléments de la Gendarmerie nationale de Bou Ismail. En attendant des jours meilleurs, les citoyens avec cette nouvelle structure déplorent l'inexistence d'autres infrastructures, dont celles liées aux jeunes.