Résumé de la 3e partie n La tour de contrôle de Tokyo aurait reçu un appel provenant du Boeing 747 sur une fréquence normale vers 19h00. D'ailleurs ces boîtes noires ont été restituées en 1993, mais il semblerait qu'elles aient été trafiquées. De plus, d'après certaines sources, une partie de l'épave aurait été traînée par un chalutier qui passait dans la zone. Enfin et surtout pourquoi les Etats-Unis ont envoyé ce faux communiqué de presse si rapidement avant de le démentir ? Dans quel but ? Si ce n'est de retarder les recherches ! D'après certains écrivains qui ont suivi cette affaire, ils suspectent les Etats-Unis d'avoir demandé au commandant Chun d'effectuer une mission de reconnaissance civile au-dessus du Kamtchaka et de Sakhaline, afin de mesurer la rapidité de réaction de l'armée soviétique et l'efficacité de leurs radars. Ce qui aurait expliqué les deux boucles que le pilote aurait fait au-dessus de Sakhaline et ces désinformations des Etats-Unis. Seulement aucune preuve ne permet d'étayer cette affirmation. Seul, le commandant Chun aurait pu nous répondre, mais il a gardé son secret dans sa tombe. Un autre rapport d'un journaliste du magazine «Izvestia» sorti en 1990, indique qu'il est peu probable que les soviétiques aient fait une aussi grosse erreur de jugement. Ce journaliste avait recueilli le témoignage d'un des pilotes des SU-15, Gennadij Osipovitch, qui confirmait que pendant cette période, les américains violaient fréquemment leur espace aérien avec des RC-135 , et qu'ils faisaient des huit, afin de débusquer leurs batteries de radars, qui ne fonctionnaient pas en continu. Avec ces manœuvres en huit, ils obligeaient les soviétiques à rallumer leurs radars sans cesse. Une vraie guerre des nerfs, qui obligeait les pilotes au sol à être sans arrêt en alerte. Donc, étant donné que la trajectoire du Boeing était droite, comment auraient-ils pu confondre le 747 avec un RC-135 ? Osipovitch déclare également qu'il est persuadé que le Boeing a aperçu les chasseurs, car après les coups de semonce et les appels de «phares», l'appareil a subitement ralenti de 1 000km/h à 400km/h, mais n'a pas changé de cap. Du coup les SU-135, qui ne peuvent voler si lentement étaient, soit obligés de décrocher, soit obligés de tirer. Un rapport de l'OACI (Organisation Aérienne Civile Internationale) de 1993 classe l'affaire et rendant l'URSS et le Commandant Chun responsables de la tragédie. L'URSS, pour sa décision de frapper un avion civil sans avoir fait le nécessaire au préalable. Et les pilotes du boeing pour leurs erreurs répétées et le non-respect de certaines règles de base. De toute façon, il ne pouvait en être autrement, non ? Certaines sources indiquent également que les propriétaires de la compagnie aérienne coréenne auraient eu des liens avec la CIA. Car ceux-ci auraient fait fortune en ravitaillant les troupes américaines lors du conflit de Corée. Cependant aucunes preuves n'ont pu être fournies quant à ces allégations. Une chose est sûre, les Etats-Unis se sont pas «tout blanc» dans cette histoire… !