La grande journée européenne de mobilisation contre les migrants à l'initiative du mouvement islamophobe allemand Pegida n'a pas remporté hier samedi le succès escompté bien que les partis populistes aient le vent en poupe, aucun défilé n'ayant dépassé les quelques milliers de manifestants. A Dresde (est de l'Allemagne), 15 000 participants étaient attendus par la police, qui avait mobilisé pour l'occasion près de deux mille fonctionnaires et plusieurs canons à eau. Déjouant ces prévisions, entre 6 000 à 8 000 personnes seulement ont participé à cette manifestation sur les bords de l'Elbe, le fleuve qui traverse la capitale de la Saxe, selon les calculs d'une université locale spécialisée dans l'évaluation des foules. Pegida, «Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident», mouvement d'extrême droite né en Allemagne à l'automne 2014, avait appelé le 23 janvier à manifester dans 14 pays d'Europe ce samedi sous le mot d'ordre «Forteresse Europe». La presse allemande se réjouissait de cette faible mobilisation à Dresde, mais aussi ailleurs en Europe où des rassemblements similaires ont eu lieu. Les organisateurs «avaient prévu une journée d'action internationale, il n'y a finalement eu que de petites marches», persiflait hier samedi le site d'information Spiegel Online. Bulgarie : deux migrantes retrouvées mortes de froid l Deux migrantes, l'une jeune et l'autre âgée, ont été retrouvées mortes de froid, hier soir, dans le sud-est de la Bulgarie, près de la frontière turque, et leurs compagnons de voyage ont été hospitalisés, dont deux dans un état sérieux. Taïwan : une centaine de personnes toujours sous les décombres Les secouristes taïwanais étaient engagés ce dimanche matin dans une course contre la montre pour retrouver une centaine de personnes toujours ensevelies sous les décombres d'immeubles qui se sont écroulés après un puissant séisme hier dans le sud de Taïwan. Le bilan de la catastrophe, qui a fait 18 morts, s'alourdit à mesure que les secours avancent dans leurs opérations. La secousse de magnitude 6,4 a frappé le sud de l'île samedi vers 4h locales (20h GMT vendredi), provoquant l'effondrement d'un même ensemble résidentiel de 16 étages et comportant près de 100 logements, dans la ville de Tainan. «Parmi les 132 personnes qui attendent désespérement d'être secourues, 103 sont enterrées très profondément. Il n'y a aucun moyen de les atteindre directement, c'est très difficile», a déclaré le maire de Tainan, William Lai. Au départ, les opérations de secours s'étaient plutôt bien déroulées mais le travail des sauveteurs est compliqué par le fait que deux immeubles ont été écrasés par deux autres immeubles voisins, at-t-il expliqué. D'après les archives locales, environ 260 personnes habitaient cet ensemble mais les autorités estiment que plus 300 personnes se trouvaient là au moment du séisme, en raison de l'approche des festivités du nouvel an pendant lesquelles les gens se retrouvent en famille. Plus de 250 personnes ont été secourues. Australie : il voit arriver sa femme aux funérailles qu'il avait organisées pour elle l Balenga Kalala n'en a pas cru ses yeux en voyant arriver sa femme, présumée morte, à ses propres funérailles. Il faut dire que ce Congolais vivant en Australie pensait avoir réussi à se débarrasser de sa femme Noela. Cinq jours auparavant, il avait déboursé 7 000 dollars australiens pour commanditer son assassinat. L'histoire rocambolesque est racontée par le Washington Post. Tout commence lorsque Noela Rukundo se rend dans son village natal du Burundi pour l'enterrement de sa belle-mère. Le voyage se transforme en calvaire. Le soir même, Noela est kidnappée par des hommes, devant son hôtel de Bujumbura, alors que son mari vient de lui téléphoner pour lui dire «de prendre l'air». Les hommes lui bandent les yeux. Après une demi-heure de route, ils la poussent dans un immeuble, l'attachent à une chaise et appellent le commanditaire pour savoir quoi faire de l'otage. Noela reconnaît la voix de son mari Balenga. "Tuez-la", intime-t-il aux tueurs à gage. Mais rien ne se passe comme prévu. Les hommes refusent de tuer Noela, sous prétexte qu'elle est une femme et qu'ils connaissent son frère. Ils décident de faire croire au mari que le méfait a été accompli et livrent toutes les preuves à son épouse : les enregistrements des conversations et le reçu Western Union prouvant le transfert d'argent. Et Lorsqu'elle rentre en Australie, elle découvre que son mari a fait croire à ses proches qu'elle venait de mourir dans un accident. Elle décide donc de se rendre à ses propres funérailles pour confronter son mari, avant de le dénoncer à la police. USA : A 11 ans il a tué sa voisine de 8 ans l «Un enfant qui a tué de sang-froid ne peut pas retourner tout de suite dans notre société. Il a besoin d'aide», a déclaré le juge vendredi dernier à l'issue du procès qui se tenait dans le Tennessee. Agé de 11 ans, Benjamin Nicolas Tillera été condamné à passer ses huit prochaines années dans une prison pour mineurs. Il a été déclaré coupable du meurtre de la jeune McKayla Dyer, 8 ans. C'était le 3 octobre 2015, à White Pine, devant chez elle, que la petite victime a été abattue par balles. Celle-ci était en train de jouer à l'extérieur, lorsque le garçon lui a demandé s'il pouvait venir voir son chiot. Elle a répondu «non». C'est alors qu'il a tiré sur la petite fille, en plein dans la poitrine. Elle est morte quelques heures après à l'hôpital. Benjamin Nicolas Tiller connaissait bien sa victime. Les deux allaient à la même école primaire. La mère de la fillette a indiqué que le garçonnet avait harcelé sa fille dans le passé. «Lorsque nous avons emménagé à White Pine, le petit garçon a commencé à embêter McKayla. Il se moquait d'elle, l'insultait, il était méchant. Je suis allée voir le principal pour lui parler de tout cela, et il avait finalement accepté de se calmer, mais soudainement, hier, il lui a tiré dessus». Selon un témoin, avant de mourir la petite fille aurait lancé à son futur meurtrier : «Pose cette arme avant que quelqu'un se fasse tirer dessus». Italie : le pays accueille la dépouille de son étudiant supplicié au Caire l La dépouille de Giulio Regeni, un étudiant de 28 ans retrouvé mort supplicié 10 jours après sa disparition au Caire, est arrivée hier après-midi à Rome, où les autorités exigent de savoir ce qui lui est arrivé. Alors que l'affaire fait la une des médias italiens depuis plusieurs jours, le ministre de la Justice, Andrea Orlando, a accueilli la dépouille et les proches du jeune homme. «Je suis ici pour présenter les condoléances du gouvernement (...) mais aussi pour affirmer la volonté du gouvernement que toute la lumière soit faite au plus vite et que les responsables soient traduits en justice», a déclaré le ministre à la presse. Alors que des enquêteurs italiens sont arrivés vendredi au Caire, une nouvelle autopsie était prévue à Rome, où le parquet a ouvert une enquête contre X pour homicide. Le rapport du parquet égyptien fait état de nombreuses blessures et traces de brûlures de cigarette. Ce qui confirme que l'étudiant a été victime de tortures. La police égyptienne affirme que toutes les hypothèses restent ouvertes, dont celle du crime crapuleux, mais les réseaux sociaux et les milieux diplomatiques au Caire évoquent avec insistance une possible bavure policière. France : 32 millions d'euros pour une Ferrari, record battu à Paris l Une légendaire Ferrari de course des années 1950 a été vendue plus de 32 millions d'euros à Paris, battant le record absolu pour une voiture aux enchères. Cette Ferrari 335 S Spider de 1957, dotée d'un impressionnant palmarès, a été adjugée vendredi au marteau pour 28 millions d'euros par un commissaire-priseur chez Artcurial. Il s'agissait de la fourchette basse de l'estimation, la haute étant de 32 millions d'euros. Frais inclus, la somme que devra débourser l'acheteur sera de 32.075.200 euros, a précisé la maison de ventes. Le précédent record avait été établi par une autre voiture frappée du cheval cabré, une 250 GTO de 1962 adjugée 38 millions de dollars en 2014 (soit 28,9 millions d'euros selon le taux de change à l'époque) à Pebble Beach en Californie. Le nom de l'acquéreur n'a pas été dévoilé mais la voiture part pour les Etats-Unis, a indiqué Matthieu Lamoure, directeur général de la branche automobiles d'Artcurial. «C'est évidemment un jour dont on va se souvenir bien longtemps», a déclaré M. Lamoure aux journalistes à l'issue de la vente de ce lot, qui a duré plus de 20 minutes. «Dans des montants comme ceux-là, les gens réfléchissent longtemps, on ne parle pas de centaines de milliers d'euros, on parle de dizaines de millions», a-t-il relevé.