Risque n Une semaine à peine après son intronisation forcée au sein du club, Omar Ghrib est interpellé par la direction de la Sonatrach pour plus de retenue, notamment par rapport aux promesses financières faites aux joueurs. Chassez le naturel, il revient au galop. A peine introduit dans la bergerie Mouloudia d'Alger, le loup Omar Ghrib, intronisé contre vents et marées au sein du club algérois, s'est distingué par des comportements vieux d'une époque, notamment en ce qui concerne les promesses faites aux joueurs en matière de primes. Non seulement ces derniers sont gracieusement payés par la plus grande société du pays pour jouer le … maintien, mais voilà qu'on leur propose des primes en voici, en voilà : 20 millions de centimes pour avoir battu la modeste formation de l'US Tébessa en demi-finale de la Coupe d'Algérie, alors qu'une prime du vainqueur est prévue (5 milliards), et 20 autres pour battre l'USM Alger en championnat ! Faites vos calculs lorsque vous avez un effectif de 25 joueurs et les membres du staff qui doivent être rétribués pour avoir une idée sur les sommes collossales à mobiliser, alors que tout le monde touche un salaire déjà mirobolant. Alors que le pays traverse une crise financière qui risque de s'étaler dans le temps, et que des instructions strictes sont données à tous les gestionnaires de faire dans l'austérité et que même le MCA a du mal à joindre les deux bouts, voilà que le sieur Ghrib promet monts et merveilles à ses joueurs. Avec l'argent de qui ? Si c'est celui de la Sonatrach, il peut ne pas y compter car, selon nos informations, la direction lui a signifié séchèment qu'elle ne le suivra pas dans sa gestion fantasque et irréfléchie. D'ailleurs, la Sonatrach, qui devra composer avec ce drôle de loup qu'elle a elle-même introdouit dans sa propre bergerie, a profité de ce premier couac pour le rappeler à l'ordre et lui signifier qu'aucune autre décision ne pourra être prise sans l'aval du conseil d'administration que préside par intérim M. Laâdj. Allusion faite aux recrutements tous azimut, comme les membres «administratifs», le DTS Ali Bencheïkh ou bien le projet avec Djamel Menad. Sans revenir sur les péripéties qui ont conduit la Sonatrach de se débarrasser d'un personnage plus encombrant qu'autre chose, la voilà vouée à se farcir encore quelqu'un qui, il n'y a pas longtemps, dénigrait ses responsables et ses gestionnaires.