Résumé de la 49e partie n Un imam est sur le point de prononcer le mariage entre Abdenour et Zakia en présence de Salah et de l'oncle de la jeune fille. L'imam récita la Fatiha et dit à Abdenour et Zakia : Voilà… vous êtes à partir de cet instants époux et épouse. Abdenour le remercia et plongea une de ses mains dans une des poches intérieures de sa veste et en retira une liasse de billets de banque. L'imam le regarda en souriant et lui dit : Je te remercie mon frère…mais je ne peux pas prendre de l'argent. Ce que j'ai fait n'a pas de prix auprès de notre Créateur…Et je l'ai fait pour obéir à l'un des préceptes de notre Prophète. Si tu te sens frustré de ne pouvoir me donner cet argent, donne-le à quelque nécessiteux…A quelqu'un que tu connais bien parce que de nos jours, nos rues pullulent de faux nécessiteux qui abusent de la générosité de gens comme toi. Que la paix soit sur vous ! Ayant dit cela, l'imam se leva pour s'en aller. Salah se dépêcha de sortir le premier de l'arrière-boutique pour demander à Djamila de se cacher pour que l'homme de culte ne la voie pas. Salah avait espéré que lorsque l'oncle de Zakia aurait vu la bonté de l'imam changerait de comportement. Mais il n'en fut rien. Alors, c'est fini, je touche mon premier versement ? Non, pas encore…nous allons d'abord à l'APC…Pour l'inscription du mariage à l'Etat-civil, lui répondit Salah. A l'APC, une bonne surprise attendait Abdenour et Salah : le préposé à l'établissement des actes de mariages était un voisin de Salah. Un voisin fort serviable. Si vous avez tous les papiers nécessaires, vous n'aurez pas besoin de revenir dans une semaine… Nous avons reçu des directives pour ne pas faire attendre les citoyens….comme je te connais Salah, je sais que nous n'aurons pas besoin de vérifier l'authenticité des documents de ce mariage. Il faut juste trouver deux témoins. Deux témoins ? Bon, il y a moi…le second se sera quelqu'un qui a une épicerie tout près d'ici…je vais lui téléphoner sur le champ. Très bien…Ainsi l'acte sera prêt en milieu d'après-midi. Ah ! merci ! merci ! s'exclamèrent en même temps Salah et Abdenour. L'oncle de Zakia s'écria à son tour ; Si l'affaire est conclue aujourd'hui, je n'aurai pas besoin de revenir moi non plus ! Je prends toute … Salah le regarda avec de gros yeux et il se tut. Il avait failli dire qu'il allait toucher de l'argent pour l'accomplissement de son devoir de tuteur ! L'imbécile ! (à suivre…)