Résumé de la 48e partie n L'oncle de Zakia est arrivé et Salah met en application le plan qu'il avait préparé. Salah se tourna vers l'oncle de Zakia et lui dit : C'est elle qui te payera…moi, comme je te l'ai expliqué, je ne touche pas l'argent. C'est moi qui le fais gagner à l'entreprise, c'est moi également qui le dépense mais toujours par le biais de Djamila... Ah ! Elle s'appelle Djamila… Oui…Il est rare qu'une femme porte aussi bien son prénom… Mais j'ai aussi un deuxième prénom, ajouta Djamila… Pendant ce temps, tel qu'il était prévu dans le plan de Salah, celui-ci était entré dans l'arrière boutique et refermé la porte derrière lui de telle sorte que l'oncle de Zakia demeure quelques secondes en tête à tête avec la belle jeune fille. Celui-ci, encouragé par le regard langoureux et suggestif de Djamila, demanda : Et c'est quoi ton second prénom ? Halima…Il signifie « la très généreuse »…et crois-moi, je suis très généreuse… Elle se tut une fraction de seconde puis continua à voix basse : Et quand je dis généreuse, je sais ce que je dis…surtout avec des hommes comme toi : beau, intelligent et surtout homme d'affaires… Euh…oui…c'est vrai…je suis un homme d'affaires…Nous trouverons un moment pour discuter de ta …générosité… Oh ! Oui…je tremble de joie déjà à l'idée de me montrer très « halima » avec toi. Maintenant entre dans le bureau…Ils n'attendent plus que toi. Le marchand de fruits et légumes tourna la poignée de la porte de l'arrière-boutique et se retrouva dans une pièce où étaient assis, autour d'une petite table ronde, trois hommes (Abdenour, Salah et l'imam) et une jeune femme qui tremblait comme une feuille morte malmenée par le vent : c'était Zakia. Quand le nouveau venu s'était attablé à son tour Zakia éclata en sanglots. L'imam, un vieil homme de plus de 60 ans, lui demanda : Qu'est-ce qu'il se passe ma fille ? Tu ne veux pas te marier selon les Préceptes que notre Prophète nous a recommandé ? Si…si…je veux me marier…Mais en voyant cet homme, je me suis rappelé de mauvais souvenirs. Salah sourit discrètement. Il s'était dit qu'il avait raison de vouloir faire signer le bonhomme sans lui donner le moindre dinar…Mieux ; si Abdenour ne s'y opposait pas, il lui donnerait aussi une bonne raclée ! (A suivre…)