Résumé de la 52e partie n Alors que l'oncle de Zakia se trouvait en compagnie de Salah, il reçoit un appel téléphonique de Djamila lui faisant savoir qu'elle se languissait de lui. Salah eut envie de sauter de joie : le plan marchait à merveille. Il ne pouvait en être autrement parce qu'il était difficile de résister au charme destructeur de Djamila même pour un homme exigeant…Que dire alors d'un type qui venait de la campagne où le seules femmes élégantes de son entourage étaient celles qu'il voyait sur les chaines de télévision satellitaires. Sans se faire voir, Salah suivit le marchand de fruits et légumes. Celui-ci entra dans l'agence et trouva Djamila souriante. - Oh ! Mon lapin ! Tu es venu… -Oui…j'ai délaissé des brochettes pour venir te voir…ô ma lapine.. - Ah ! Tu ne le regretteras pas…mon gros lapin… Elle verrouilla la porte et prit le paysan par la main : Je vais t'emmener dans l'arrière-boutique où tu vas oublier jusqu'à ton nom… - Ah ! Oui….je l'ai déjà oublié…j'ai l'impression d'être dans un rêve… - Non, mon lapin…tu n'es pas en train de rêver…et tu vas le savoir bientôt… Juste après qu'elle eut fermé la porte de l'arrière-boutique, Salah entra subrepticement dans l'agence. Il sortit son petit appareil photo numérique avec lequel il photographiait les biens immobiliers qu'il louait et vendait, et se tint prêt. C'est Djamila qui devait lui donner le signal en criant «ya yemma». Un cri que l'autre prendrait pour l'expression de quelque extrême félicité. Ce signal elle le pousserait lorsqu'elle aurait estimé que l'autre avait tellement avancé dans sa «tentative d'approche» qu'il lui serait difficile de se retenir…et que les photos que Salah prendrait de la scène seraient compromettantes parce qu'elles ne montreraient pas une femme fatale ayant attrapé un mâle dans son filet mais une femme de bonne famille en train de se débattre pour défendre son honneur. Salah entendit Djamila hurlant «yemma» et il ouvrit la porte de l'arrière boutique aussitôt. Tout en bombardant de flashs la scène qu'il avait sous les yeux, il vociférait à tue-tête : - Espèce de chien ! c'est pour cela que tu as refusé mes brochettes ! A suivre