Résumé de la 64e partie n Après avoir rassuré Zakia, Abdenour invite sa femme, ses deux fils et son beau-frère à entrer dans l'appartement pour discuter du sujet qui les a amenés. Abdenour se tourna vers sa femme : - Razika, je t'écoute… - Euh…il y a tellement de choses à dire que je ne sais pas par quoi commencer. - Commence par ce que tu veux…J'ai quitté mon bureau et je n'ai pas l'intention d'y retourner alors, j'ai tout mon temps. - D'accord….D'abord qui est cette femme et qu'est-ce qu'elle fait ici ? - Cette femme est ma deuxième épouse…Demande à ton frère Dahmane, en principe j'ai droit à quatre épouses et tu sais très bien que j'ai les moyens de me les offrir… Et Dahmane d'intervenir : - Mais attention ! Les recommandations de notre religion sont claires à ce sujet : l'homme qui a quatre épouses se doit d'être juste avec elles toutes les quatre. - Merci Dahmane pour cette précision théologique, ironisa Abdenour. Comme je le disais, j'aurais pu épouser quatre épouses mais je m'en suis abstenu, jusque-là, me disant qu'il fallait à tout prix sauvegarder l'harmonie de ma famille or cette famille me méprise…A tel point que je ne peux même pas m'offrir chez moi un bon couscous. Ce couscous n'est qu'un prétexte, opina Razika. - Non, Razika ce n'est pas un prétexte. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase…Je n'ai pas envie de parler, devant nos deux fils, des misères que tu m'as fait subir…mais dis-moi, est-ce que tu as essayé de faire le bilan de notre vie commune ? - Oh ! Abdenour, tu aimes tout mélanger ; pourquoi parler du passé ? Abdenour sentit son sang bouillir dans ses veines...et fut à deux doigts de gifler sa femme…mais il se retint. - Bon, Razika, qu'est-ce que tu veux ? - Je veux qu'on aille chez le notaire pour que tu inscrives la villa à mon nom et les magasins au nom de nos enfants…je veux aussi que tu nous dises exactement la somme que tu as dans les banques, en dinars et en devises…Et Rassure-toi, c'est juste pour empêcher cette guenon que tu as épousée de faire main basse sur les efforts de toute ton existence, parce que je constate qu'elle te mène par le bout du nez. Elle t'a aveuglé ! Tu as l'impression de faire ce que tu veux alors que tu es à sa merci et qu'elle te manipule. - D'accord, Razika…Rendez-vous demain matin chez le notaire…Nous allons régler tout cela. Le visage de Razika s'illumina. - C'est vrai ? Demain on se voit chez le notaire ? A suivre