Résumé de la 27e partie n Dahmane s'attendait à tout sauf à être ridiculisé par Abdenour qui a décidé de sortir de sa très longue torpeur. Abdenour émit un long soupir puis regarda sa femme avant de se tourner vers Zakia. Il lui dit : Tu sais, Zakia, la supérette marchait très bien…Au bout de quelques années, il a acheté la belle voiture que tu as vue ainsi qu'un bel appartement dans le cadre d'une promotion immobilière. Mais rembourser les dettes qu'il a envers le mari de sa sœur ne l'a jamais effleuré. Cela s'appelle ingratitude, mépris et abus de confiance. Ensuite, sans demander mon avis, il a transformé la superette en un immense bazar de lingerie féminine… Je l'ai transformé en magasin de vêtements pour femmes, tenta de rectifier Dahmane. Tu as un rayon où tu vends quelques robes d'intérieur… Des djbeb comme on dit, mais 99,99% de ce que tu vends dans mon local sont des sous-vêtements pour femme. Et tu as aménagé une belle arrière boutique où il y a toutes les commodités pour accueillir les jeunes filles aux budgets limités pour leur offrir des remises très conséquentes… Il y a même des jeunes filles à qui tu as offert pour 50.000 DA de lingerie… Samahaka Allah, Abdenour… Ce que je dis-là est faux ? D'accord…Je te lance un défi devant ta sœur, Razika…Rendons visite maintenant à ce local… Si nous ne découvrons pas que tu as aménagé dans l'arrière -boutique une véritable chambre à coucher, demain toi et moi irons chez mon notaire et je mets ce magasin à ton nom. Tes dettes seront effacées et le local sera à toi ! On y va ? Si tu n'as pas les clefs du local, j'ai les doubles ici dans mon bureau. Qu'est-ce que tu en dis ? Oh ! khouya Abdenour…tu as l'art de noyer tes adversaires… Tu n'es pas mon adversaire, Dahmane. Tu es le frère de ma femme Zakia…qui m'a refusé un plat de couscous avec des pommes de terre et des pois chiches. Tu es mon beau-frère qui est en train de refuser de prendre un local de plus de deux milliards de centimes. Ce n'est pas normal, ça ! A suivre