Irak : offensive/ Les forces d'élite irakiennes se sont déployées, hier, aux abords de Fallouja, aux mains du groupe Etat islamique (EI), alors que des dizaines de milliers de civils restaient pris au piège dans cette ville de l'ouest de l'Irak. Près d'une semaine après le début de l'offensive pour la reprise de Fallouja, à 50 km à l'ouest de Bagdad, l'arrivée des forces antiterroristes (CTS) marque une nouvelle phase dans les combats contre les djihadistes, un assaut étant possible à tout moment. «Les forces d'élite du service antiterroriste (CTS), la police d'Al-Anbar et des combattants de tribus locales (...) ont atteint les camps de Tarek et Mazraa», au sud et à l'est de Fallouja, a affirmé Abdelwahab al-Saadi, commandant en chef chargé de l'opération à Fallouja. «Ces forces vont entrer dans Fallouja dans les prochaines heures pour la libérer de Daech», a-t-il dit, utilisant l'acronyme en arabe de l'EI. Grande-Bretagne : manifestations/ Une trentaine de manifestants d'extrême droite ont brûlé, hier, un drapeau de l'Union européenne lors d'un rassemblement à Douvres, la ville britannique située en face de la ville française de Calais. Des policiers se sont déployés autour des manifestants qui ont défilé sur le front de mer du port de Douvres. L'un des manifestants brandissait un drapeau britannique avec l'inscription «Les réfugiés ne sont pas les bienvenus». «Les manifestants d'extrême droite n'ont pas réussi dans leur tentative de fermer le port de Douvres», a déclaré Charlie Elphicke, député de la ville. Une contre-manifestation a eu lieu parallèlement. Une femme arborait une pancarte proclamant «le racisme blesse tout le monde». Sénégal : réconciliation /Le président Macky Sall a ouvert, hier à Dakar, un «dialogue national», des concertations entre le pouvoir, les acteurs politiques et la société civile qui vont notamment porter sur des réformes politiques et la gestion du pétrole et du gaz découverts au Sénégal. «J'ai souhaité engager un dialogue national pour discuter avec toutes les forces vives des questions majeures qui interpellent notre pays», a déclaré Macky Sall dans un discours officiel. Le président Sall a cité, parmi les points de ce dialogue, les réformes constitutionnelles adoptées par référendum le 20 mars. Ce «dialogue national» est annoncé deux mois après le référendum du 20 mars, dont l'un des principaux points visait une réduction immédiate du mandat présidentiel de sept à cinq ans, conformément à une promesse électorale du président Sall, élu en mars 2012. Le «oui» l'avait emporté avec plus de 62% des voix. Mali : retour /Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a laissé entendre qu'il n'était pas opposé au retour de son prédécesseur Amadou Toumani Touré en exil à Dakar. «Je n'ai aucun problème avec Amadou Toumani Touré, on se verra bientôt. Je n'ai pas fait partir Amadou Toumani Touré, je ne le bloque pas à Dakar. Je le remercie d'avoir initié la journée paysanne au Mali. C'est à son actif», a déclaré le chef de l'Etat . «Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré, dit ATT, et ex-président de la République du Mali», a indiqué le président malien. Le retour d'Amadou Toumani Touré était une revendication clé de la marche de l'opposition et du grand meeting «An ka ben» (Donnons-nous la main) organisés le 21 mai dernier par les partisans de l'ancien dirigeant du pays.