Les autorités chinoises ont fermé neuf usines et interpellé certains responsables après l'éclatement d'un scandale retentissant de pistes d'athlétisme toxiques, constituées à partir de déchets industriels et utilisées dans des écoles, a annoncé ce jeudi matin un média officiel. Les cas d'enfants tombés malades après exposition aux émanations nocives de revêtements synthétiques sont régulièrement évoqués par la presse chinoise ces dernières années. Des parents d'élèves d'une école primaire réputée de Pékin ont affirmé en juin dernier que leurs enfants avaient été victimes de saignements de nez et de réactions allergiques, après avoir emprunté les pistes d'athlétisme de l'établissement. Une affaire qui s'ajoute à la longue liste des scandales sanitaires touchant la Chine, où les normes de sécurité sont parfois bafouées par appât du gain. Une télévision publique a révélé cette semaine que des dizaines d'entreprises dans la province du Hebei, au nord du pays, voisine de Pékin, produisaient des éléments de pistes à partir de déchets recyclés, comme des pneus de voitures ou des câbles électriques. Ces matériaux sont soupçonnés de contenir des substances chimiques toxiques et des métaux lourds. La pollution de l'air et la contamination des produits alimentaires en Chine suscitent régulièrement l'inquiétude des parents, beaucoup n'ayant qu'un unique enfant en vertu de la politique chinoise de contrôle des naissances. Mi-juin dernier, le tout nouveau lycée français de Pékin a fermé son auditorium et son gymnase après la contamination de nombreux élèves par des émanations toxiques venues de portes, de fauteuils et de marquages au sol. Concours de recrutement d'enseignants : les résultats différés de trois jours l Le ministère de l'Education nationale a annoncé ce jeudi que les résultats du concours de recrutement d'enseignants, organisé en avril dernier, qui devaient être annoncés aujourd'hui, ont finalement été reportés au 27 juin. Les postulants qui auront obtenu 10 et plus de moyenne seront invités à passer leur oral les 2 et 3 juillet prochain et la proclamation des résultats est fixée au 7 juillet. Le ministère de l'Education avait organisé ce concours pour assurer le recrutement de plus 28 000 enseignants destinés aux trois paliers (primaire, moyen et secondaire). USA : Clinton une «menteuse de première classe» ? A la recherche d'un nouvel élan pour sa campagne, Donald Trump a fait feu de tout bois hier, mercredi, contre Hillary Clinton, accusée d'être une «menteuse de première classe», incompétente pour diriger les Etats-Unis. Sa rivale démocrate pour la Maison-Blanche a répondu en dénonçant les «mensonges extravagants et théories du complot» du milliardaire républicain, qui, selon elle, n'a «pas de réponse sur le fond». Donald Trump n'y est pas allé de main morte, après plusieurs semaines de turbulences et de questions sur l'état de sa campagne : «C'est peut-être la personne la plus corrompue à s'être jamais présentée à la Présidence», a-t-il asséné lors d'un discours. Le milliardaire a accusé Clinton d'avoir dirigé le département d'Etat entre 2009 et 2013 comme son «fonds spéculatif personnel, rendant des faveurs à des régimes d'oppression et à beaucoup d'autres pour du cash», et s'enrichissant sur le dos des Américains. Il a aussi accusé l'ancienne secrétaire d'Etat de Barack Obama d'avoir réussi en quatre ans «presque seule à déstabiliser tout le Moyen-Orient». «L'Etat islamique nous menace aujourd'hui à cause des décisions qu'Hillary Clinton a prises avec le président Obama», a-t-il affirmé. Trump a aussi critiqué sa rivale sur ses positions en matière d'immigration, les accords commerciaux qu'elle avait soutenus, «désastre total pour les travailleurs américains», et les dons acceptés, selon lui, de pays au bilan douteux en matière de droits de l'homme. «Elle n'a pas le tempérament, le jugement et la compétence pour diriger» les Etats-Unis, a-t-il insisté. RDC : internet moins cher sur ordre des autorités l Les prix des forfaits internet en République démocratique du Congo (RDC) sont quasiment revenus à leur niveau d'avant l'envolée brutale de fin mai dernier, en raison d'une injonction des autorités aux opérateurs, selon les tarifs obtenus des sociétés de télécoms. Le groupe sud-africain Vodacom, premier opérateur de télécommunications en RDC, fournit un forfait mensuel de 30 Gbit contre le paiement de 100 dollars (88 euros), alors que son rival, le groupe français Orange en pleine intégration de son concurrent Tigo, offre 20 Gbit pour le même prix. Jusqu'à lundi dernier, les deux sociétés vendaient respectivement 6Gbit et 5 Gbit au même montant. De son côté, Airtel, filiale du groupe indien Bharti, propose désormais 25GB pour 100 dollars au lieu de 5GB lors de la flambée des prix. Fin mai, début juin, le mécontentement grondait parmi la po-pulation face à une augmentation subite des prix de l'internet en RDC, où le gouvernement et les opérateurs de télécommunications se renvoyaient mutuellement la responsabilité de cette hausse. Or, en début de semaine, le président de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPTC), Oscar Manikunda, a écrit aux opérateurs pour les sommer "d'annuler" leurs «nouvelles offres tarifaires non approuvées». Manikunda a également exigé des sociétés qu'elles reviennent «aux anciennes grilles tarifaires» pour internet. Dans ce pays pauvre, où l'accès au web est déjà loin d'être à la portée de l'immense majorité de la population, le retour aux anciens tarifs a été salué par des internautes. Paris : 10 start-up algériennes à Vivatechnology l Dix start-up de l'industrie numérique vont représenter l'Algérie, pour la première fois, lors de l'évènement mondial annuel dédié à l'innovation et à la technologie Vivatechnology qui se tiendra du 30 juin au 2 juillet 2016 à Paris. Lors de cette manifestation technologique mondiale, ces jeunes promoteurs algériens présenteront des services et solutions innovés dans divers domaines, tels que l'utilisation des objets connectés dans le secteur de l'environnement, la télégestion des services publics, les solutions de paiement électronique de factures par le biais d'objets connectés (smartphones, TV...), la mise en place de plateformes de statistiques économiques et des systèmes intelligents anti-vol de véhicules. C'est le cas d'une start-up spécialisée dans l'environnement, qui propose des solutions liées, entre autres, à la collecte et à la transmission en temps réel de données sur la qualité des eaux rejetées par les usines. «A travers cette participation, nous aspirons entrer en contact avec les autres start-up présentes et aussi présenter nos solutions aux représentants de grandes firmes internationales, qui seront présents», souhaite la jeune promotrice de ce projet écologique. Un autre jeune entrepreneur innovant fera connaître des solutions intelligentes en matière de protection de véhicules contre le vol. Vivatechnology Paris verra la participation de plus de 5 000 start-up venues des cinq continents. Indonésie : 333 000 euros et une retraite à vie pour une médaille d'or aux JO l L'Indonésie promet une récompense de 5 milliards de roupies (333 000 euros) et une retraite à vie aux athlètes qui remporteront une médaille d'or aux Jeux olympiques de Rio (5-21 août), a indiqué ce jeudi matin le ministère des Sports de l'archipel d'Asie du Sud-Est. L'Indonésie entend ainsi encourager ses athlètes à obtenir l'or, pour lequel la récompense sera cinq fois plus élevée que celle pour les Jeux de Londres en 2012. «C'est pour motiver les athlètes et faire en sorte qu'ils voient grand», a déclaré le porte-parole du ministère de la Jeunesse et des Sports. Pour une médaille d'argent, la récompense sera de deux milliards de roupies (133 000 euros) et pour du bronze, un milliard de roupies (66 500 euros). Outre le juteux bonus, les médaillés d'or recevront aussi une retraite de quelque 1 300 euros par mois, un peu moins pour les médaillés d'argent et de bronze. Aux Jeux de Londres, l'Indonésie n'avait remporté aucune médaille d'or pour la première fois depuis plus de deux décennies, devant se contenter d'argent et de bronze (deux médailles au total). L'Etat a, par ailleurs, promis de verser une retraite avec effet rétroactif aux anciens athlètes qui ont remporté des médailles aux Jeux olympiques et paralympiques. Qatar : l'incroyable fortune de l'ancien émir l C'est une fortune qui se révèle au moins deux fois supérieure aux estimations les plus récentes. Médiapart assure que l'ancien émir du Qatar, Hamad ben Khalifa al-Thani, dispose à l'étranger d'actifs de toute nature dont la valeur totale atteint au moins 4,5 milliards d'euros. Une fortune encore plus colossale donc que les 2,1 milliards d'euros évalués jusqu'à présent par Forbes et Time. Le site a précisé hier mercredi que son estimation est "conservatrice" car elle ne prend pas en compte les actifs financiers et les comptes bancaires détenus à l'étranger par l'ancien émir, ni les biens situés au Qatar. Au total, le site a recensé 74 actifs détenus par la famille un peu partout dans le monde. Avec un goût très prononcé pour l'immobilier. Elle est l'heureuse propriétaire de 18 biens dont cinq à Paris et trois à Londres, ainsi qu'un hôtel particulier de 20.000 mètres carrés à New York, un château dans la campagne anglaise, une villa géante à Marrakech, un domaine de 32 hectares sur les hauteurs de Cannes ou encore un Château du XVIIIe siècle à Marly-le-Roi. Le goût prononcé de l'ancien émir pour la pierre ne se limite pas aux biens à usage d'habitation. Son patrimoine comprend aussi de nombreux locaux commerciaux situés pour la plupart à Bruxelles, Londres et Paris, avec pas moins de 19 immeubles dans la capitale tricolore. Parmi eux, l'hôtel d'Evreux "racheté pour la bagatelle de 250 millions d'euros". Pour finir, on ajoutera que la famille al-Thani dispose de onze yachts d'une valeur d'environ 500 millions d'euros. Un patrimoine ruineux à gérer, Médiapart expliquant que French Properties Management, société chargée de gérer les affaires familiales de l'émir, dépense 30 millions d'euros pour les frais d'entretien.