The best, Usain Bolt : un nuage de doutes sur sa suprématie et de rumeurs sur son état de santé flottait au-dessus de sa tête à son arrivée à Londres. Mais le Jamaïcain de 25 ans a tout dissipé en quelques foulées pour rééditer son incroyable triplé de Pékin: l'or sur 100 m, 200 m et relais 4x100 m. Plus fort que Carl Lewis en nombre de titres sur le sprint, «la Foudre» est entrée dans la légende à Londres. La légende, Michael Phelps le nageur américain a repoussé de nouvelles barrières en devenant l'athlète le plus médaillé de l'histoire olympique, avec 23 récompenses, dont six à Londres. À 27 ans, il part à la retraite les bras chargés d'or, avec 18 titres olympiques, dont quatre glanés à l'Aquatics centre de Londres. Son compatriote Ryan Lochte devait mettre fin à son règne, pavé de records et d'exploits: il n'en a rien été. Progression, les nageurs français : avec sept médailles, dont quatre d'or, les nageurs français ont surpassé les espoirs placés en eux. Jusque- là, la France n'avait eu que trois champions olympiques: elle a donc plus que doublé son total en une semaine de compétition ! Yannick Agnel sur 200 m libre, Florent Manaudou sur 50 m libre, le relais 4x100 m libre et Camille Muffat sur 400 m libre ont ajouté leurs noms à cette liste. Team GB, loin d'être tétanisés par la pression d'évoluer à domicile, les athlètes britanniques ont, au contraire, su se transcender pour établir un bilan historique lors de ces Jeux. Les têtes d'affiche comme Jessica Ennis (heptathlon), Mo Farah (5 000 m-10 000 m), Ben Ainslie (Finn), Chris Hoy (cyclisme sur piste) n'ont pas tremblé pour décrocher l'or. Troisièmes au classement des médailles derrière la Chine (2e) et les Etats-Unis (1ers) avec 104 récompenses, ils repartent avec 29 médailles d'or, 17 en argent, 19 en bronze, soit 65 au total. À Pékin, le Team GB avait pris la 4e place avec 47 médailles, dont 19 d'or.