A tout juste 29 ans, Lionel Messi peut combler la dernière lacune de son magistral palmarès en offrant dimanche (20h locales, lundi 2h françaises, 00h GMT) face au Chili la Copa America 2016 à l'Argentine, sevrée de trophée depuis 1993. Alors qu'il collectionne avec le FC Barcelone les titres — huit de champion d'Espagne, quatre éditions de la Ligue des champions, autant de la Coupe du Roi, le meilleur joueur de la planète attend toujours la consécration sous le maillot ciel et blanc de son équipe nationale pour rejoindre au panthéon du football mondial les Maradona, Pelé et Zidane. Il est passé tout près à deux reprises depuis 2014, mais les finales du Mondial-2014 et de la Copa America 2015, perdues respectivement face à l'Allemagne (1-0 a.p.) et au Chili (0-0 a.p. 4 tirs à buts à 1) sont parmi les pires souvenirs de la «Pulga» (la puce). «Depuis un an, nous avons beaucoup progressé en tant qu'équipe, le groupe s'est renforcé, il se sent plus fort», a insisté vendredi le quintuple Ballon d'Or. Sous l'impulsion de son attaquant-vedette, l'Argentine a fait, il est vrai, forte impression depuis le début de cette Copa America du Centenaire. La pression Maradona : «Si nous perdons, que les Argentins ne rentrent pas !» l «Si nous perdons, qu'ils ne rentrent pas !», a lancé la légende du football argentin Diego Maradona mercredi à l'adresse des joueurs de la sélection argentine, qualifiée pour la finale de la Copa America dimanche aux Etats-Unis. «Bien sûr que nous allons gagner dimanche ! Et si nous perdons, qu'ils ne rentrent pas !», a lâché Maradona au micro de la chaîne argentine C5N mercredi, jour anniversaire des trente ans de son but inscrit en quart de finale du Mondial-1986 avec la fameuse «main de Dieu» aux dépens de l'Angleterre (2-1). L'Argentine sera opposée au Chili en finale de la Copa America dimanche, à East Rutherford, sur la côte est des Etats-Unis, pour un remake de la finale 2015. Il y a un peu moins d'un an, l'Albiceleste s'était inclinée aux tirs au but (0-0 a.p., 4 tab à 1) à Santiago du Chili et attend donc toujours de décrocher son premier titre depuis 1993. La participation Di Maria incertain l L'ailier argentin Angel Di Maria, de retour d'une blessure à une cuisse, s'est entraîné en marge de ses coéquipiers vendredi, à deux jours de la finale de la Copa America 2016 contre le Chili. Di Maria a suivi, sur les installations de l'équipe de football américain des New York Giants, un programme aménagé, tout comme Marcos Rojo, Ever Banega et Nicolas Gaitan. La veille, l'ailier du Paris SG avait dû écourter son entraînement, son premier avec l'ensemble de ses coéquipiers depuis sa blessure à la cuisse droite le 10 juin lors du deuxième match de l'Argentine dans le tournoi, contre le Panama (5-0). Selon un porte-parole de l'Albiceleste, Di Maria devrait s'entraîner normalement avec ses coéquipiers, tout comme Rojo (Manchester United) et Banega (FC Séville). La situation de Di Maria est la grande inconnue de cette finale pour Gerardo Martino qui espère offrir à l'Argentine son premier titre depuis la Copa America 1993. La cote Dunga et Klinsmann, entraîneurs les mieux payés du tournoi l L'ex-sélectionneur de l'équipe nationale du Brésil et celui des Etats-Unis Jürgen Klinsmann, sont les mieux payés de la Copa America-2016, dont la finale opposera dimanche l'Argentine au Chili. Selon Futebol Finance, Dunga, remercié par sa Fédération après l'élimination du Brésil de la compétition, touchait un salaire annuel estimé à 2,7 millions d'euros, alors que Klinsmann dont la sélection s'est inclinée mardi face à l'Argentine (4-0) en demi-finale de cette Copa America 2016, empoche chaque année 2,3 millions d'euros. Ramon Diaz (Paraguay) qui a aussi rendu le tablier (l'équipe n'a gagné aucun de ses matchs dans le tournoi), complète le podium, à la troisième place avec l'Argentin Gerardo Martino (1,8 millions d'euros par an). Quant au sélectionneur du Chili, Juan Antonio Pizzi qui a eu la lourde tâche de succéder à Jorge Sampaoli, vainqueur de l'édition 2015 de la Copa America, il occupe la 10e position avec un salaire annuel de 900.000 euros. A titre de comparaison avec les salaires des sélectionneurs à l'Euro-2016 de football, l'Anglais Roy Hodgson, avec son salaire estimé à 5 millions d'euros, est le mieux payé.